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mardi 21 mai 2013
Post-mortemm de Reich 18
Les gamejam très limitée dans le temps (entre2 et 4 jours) sont un très bon moyen de tester des idées bizarres, de sortir de sa zone de confort et de repousser ses limites. La Ludum Dare #26, une gamejam qui se déroulaient pendant le week-end du 27-29 avril 2013, avait pour thème "Minimalism". C'était la 4e fois que j'y participais. Je décidais cette fois d'utiliser Construct 2 un logiciel qui permet de réaliser aisément des jeux en HTML5 jouable directement dans le navigateur
Le thème m'a fait penser aussi au courant avant-gardiste des années 50, le minimalisme, mais je n'étais pas vraiment emballé par son esthétique froide. Quelques idées venues ce samedi:
Mais au final, la musique dite minimaliste me parlait davantage: c'est en écoutant le célèbre - et très beau - morceau de Steve Reich, "Music for 18 Musicians" (1974) que l'inspiration est venue!
[フレーム] Les interactions répétitives entre la partitions, les musiciens et le chef d'orchestre, ainsi que la qualité répétitive de la musique me sont apparu convenir parfaitement à une transposition à un gameplay par nature minimaliste et répétitif d'un Game & Watch!
Les graphismes et animations n'ont pas posés de difficultés. La partie sonore réduite à quelques bleep-bleep a été faites avec Musagi, un petit logiciel gratuit très intuitif de composition musicale axé chiptune. Et grosso modo, la partie code sous Construct 2 a été peu laborieuse mais pas trop pénible, même si je ne connais pas autant le logiciel que GameMaker 8.
J'aurais pu ajouter une difficulté graduelle (les notes apparaissent de plus en plus rapidement), comme la plupart des Game&Watch le font, mais à la fin du week-end j'étais passablement fatigué...
L'écran est divisé en 4 secteurs: la contrebasse, les cymbales, le vibraphone et le piano; chacun a une partition qui se déroule en 5 étapes. En pressant les touches X,C,V ou B lors de la dernière étape on gagne 1 point; si on presse la mauvaise touche, une vie est perdue. Et en déplaçant le maestro au dessus du bon musicien à l'aide des flèches GAUCHE et DROITE, on obtient 5 points au lieu de 1.
Le score maximum est 999, il y a 3 vies, et la difficulté n'augmente pas... oui, le côté minimaliste/répétitif à bon dos!
Pour y jouer en ligne, suivez ce lien .
Sinon le jeu est téléchargeable via cet autre lien; il suffit ensuite d'extraire les fichiers de l'archive et ouvrir le fichier index.html avec votre navigateur.
Notes prises samedi dans le bus.
Ne pouvant commencer à coder que le dimanche, j'ai utilisé mon samedi pour réfléchir à comment concrétiser ce thème; je suis rapidement parti sur un pastiche des jeux Game & Watch, ces jeux vidéos portatifs et rudimentaires des années 80 (une sélection jouable en ligne). De plus, ces jeux ont la particularité de n'avoir pas de musiques, ce qui me permettait d'évacuer l'écueil musical: je ne sais pas du tout composer!Le thème m'a fait penser aussi au courant avant-gardiste des années 50, le minimalisme, mais je n'étais pas vraiment emballé par son esthétique froide. Quelques idées venues ce samedi:
- un vandale peignant un mur avec des graffitis; il faut éviter les policiers, peindre des slogans rebelles, etc.
- un peintre peignant des toiles; on dirige un agent qui vend ces toiles; il faut éviter les attaques d'un "vandale" qui lacère les toiles; ça me semblait assez riche comme arrière-plan thématique mais j'ai finalement abandonnée cette idée car j'hésitais à définir l'identité de ce vandale: un artiste façon Lucio Fontana (mais dont l'éesthétique ne se rattache pas vraiment au minimalisme)? un vandale/anarchiste iconoclaste?...
Mais au final, la musique dite minimaliste me parlait davantage: c'est en écoutant le célèbre - et très beau - morceau de Steve Reich, "Music for 18 Musicians" (1974) que l'inspiration est venue!
[フレーム] Les interactions répétitives entre la partitions, les musiciens et le chef d'orchestre, ainsi que la qualité répétitive de la musique me sont apparu convenir parfaitement à une transposition à un gameplay par nature minimaliste et répétitif d'un Game & Watch!
Les graphismes et animations n'ont pas posés de difficultés. La partie sonore réduite à quelques bleep-bleep a été faites avec Musagi, un petit logiciel gratuit très intuitif de composition musicale axé chiptune. Et grosso modo, la partie code sous Construct 2 a été peu laborieuse mais pas trop pénible, même si je ne connais pas autant le logiciel que GameMaker 8.
Mockup avec quasiment tous les graphismes.
Par contre, j'ai commis l'erreur que je fais à chaque gamejam: finaliser les graphismes et débuter le code AVANT de bien définir le gameplay! A quelles action correspond telle touche? Comment le score évolue? quelles sont les conditions de victoire/scoring/défaite? etc. J'ai eu beau ajuster comme j'ai pu le gameplay aux ressources que j'avais crées mais je pense que c'est tout de même très bancal au final: il n'est pas évident de comprendre comment jouer, comme me l'ont comprendre une majorité de joueurs! C'est LE gros point noir du jeu.J'aurais pu ajouter une difficulté graduelle (les notes apparaissent de plus en plus rapidement), comme la plupart des Game&Watch le font, mais à la fin du week-end j'étais passablement fatigué...
L'écran est divisé en 4 secteurs: la contrebasse, les cymbales, le vibraphone et le piano; chacun a une partition qui se déroule en 5 étapes. En pressant les touches X,C,V ou B lors de la dernière étape on gagne 1 point; si on presse la mauvaise touche, une vie est perdue. Et en déplaçant le maestro au dessus du bon musicien à l'aide des flèches GAUCHE et DROITE, on obtient 5 points au lieu de 1.
Le score maximum est 999, il y a 3 vies, et la difficulté n'augmente pas... oui, le côté minimaliste/répétitif à bon dos!
Screenshot de la version finale.
En bref, une session globalement réussie; au final, le jeu a obtenu une 5e pour ses graphismes dans sa catégorie "Jam".Pour y jouer en ligne, suivez ce lien .
Sinon le jeu est téléchargeable via cet autre lien; il suffit ensuite d'extraire les fichiers de l'archive et ouvrir le fichier index.html avec votre navigateur.
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mercredi 3 mars 2010
Art-games : Retro Sabotage et Jason Rohrer - semaine du pad 3/7
Article consacré à quelques art games (kezako) : mot anglais qu'on pourrait traduire par "jeux artistiques". Attention, la recherche esthétique n'est ici absolument pas limitée au design, au "joli" (sinon Final Fantasy 13 serait le JV le plus artistique au monde...).
Retro Sabotage propose 20 détournements marrants et habiles de classiques préhistoriques (sur NES principalement) du jeu vidéo,à jouer en flash sur leur site:
CACTUS (site web) est connu pour ces jeux au look lo-fi, parfois hermétique, mais totalement originaux. Je ne vous invite pas à tous les essayer - il en a réalisé plus de 30 - mais je recommande MONDO MEDICALS (zip), dans la catégorie qui nous intéresse: une aventure oppressante et déroutante.
Enfin, pour clore DON'T LOOK BACK (lien), un jeu de plate-formes en flash, de Distractionware (site). Tout comme Passage, une musique simple mais marquante, des graphismes très lo-fi, et un twist final qui donne du sens au jeu et au titre ;)
Et pour les gens qui seraient rebutés par le côté arty et dépouillés de ces petits jeux amateurs, Braid leur tend les bras : personellement testé et approuvé!
Retro Sabotage propose 20 détournements marrants et habiles de classiques préhistoriques (sur NES principalement) du jeu vidéo,à jouer en flash sur leur site:
- Jumping, où Mario devient le nouveau Néo
- Tetris Compromise accroit la difficulté de tétris par une gestion de deux tétris simultanées!
- Pas de réel jeu dans Xevious: Autopsy of the Battlefield: accompagné par une très belle musique dramatique de Yôko Kanno, le joueur parcourt le champ de bataille dévasté. Et c'est fou comme ça en change la vision!
- Plus abstrait et moins facile à décrypter: Xevious: Solvalou vs Fischinger fait se rencontrer le cinéma muet (c'est pourquoi le jeu est quasi-muet) et abstrait de Oskar Fischinger, et de Solvalou, une version de Xevious en vue subjective.
- Space Invaders est soumis aux influences des films de soucoupes volantes fifties
- Pacman devient incontrôlable, abuse des pilules, etc.
CACTUS (site web) est connu pour ces jeux au look lo-fi, parfois hermétique, mais totalement originaux. Je ne vous invite pas à tous les essayer - il en a réalisé plus de 30 - mais je recommande MONDO MEDICALS (zip), dans la catégorie qui nous intéresse: une aventure oppressante et déroutante.
Enfin, pour clore DON'T LOOK BACK (lien), un jeu de plate-formes en flash, de Distractionware (site). Tout comme Passage, une musique simple mais marquante, des graphismes très lo-fi, et un twist final qui donne du sens au jeu et au titre ;)
Et pour les gens qui seraient rebutés par le côté arty et dépouillés de ces petits jeux amateurs, Braid leur tend les bras : personellement testé et approuvé!
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mercredi 16 juillet 2008
La semaine en papier: l'art en papier
Une première liste d'artistes assez géniaux pour rester au papier comme matériau artistique proprement dit: on est à milles lieu du papier maché ou du papertoy ici^^
Peter Callesen érige des architectures (parfois à tailles réélles) réalistes, qui surgissent de feuilles de papier découpées: il y nettement un jeu entre l'hyperréalisme des modèles blancs (comme du platre, du stuc, du marbre), et la fragilité du matériau... Les thèmes de la vanité, de l'illusion (d'optique) avec la grande méticulosité des oeuvres donnent un côté XVIIIe à l'ensemble.
Un artiste danois qui pratique aussi installation, performance, scultpure et dessin.
Simon Schubert
Un papier travaillé par pliures, bien loin de tout origami mais qui se rapproche plutôt du bas-relief; de la sculpture imperceptible qui distille un malaise subtil par la biais de ces intérieurs désertés.
Via e-sushi.
Jen Stark
De très belles installations colorées et kaléidoscopiques. qui m'évoquent coraux et fleurs paradisiaques, le tout avec une belle maîtrise de la théorie des couleurs.
Via le club-club.
Cara Barer
De très belles photos de livres envisagés comme une matière organique/minérale à sculpter.
Via le club-club.
Chris Gilmour réalise des sculptures hyperréalistes en carton qui interrogent les notions de fragilité/solidité; l'ironie étant qu'il s'agit de carton d'emballage qui sert à recréer des objets de locomotion.
Via le club-club.
Maryline Pomian
Ses sculptures de papier de cigarette prennent l'apparence de nuages, ou de volumes poétiques.
Via e-sushi.
Marion Bataille
Son abécédaire se décline en un pop-up simple mais élémentaire.
[埋込みオブジェクト:http://www.youtube.com/v/wnZr0wiG1Hg&hl=en]
Vu chez Fubiz.
Peter Callesen érige des architectures (parfois à tailles réélles) réalistes, qui surgissent de feuilles de papier découpées: il y nettement un jeu entre l'hyperréalisme des modèles blancs (comme du platre, du stuc, du marbre), et la fragilité du matériau... Les thèmes de la vanité, de l'illusion (d'optique) avec la grande méticulosité des oeuvres donnent un côté XVIIIe à l'ensemble.
Un artiste danois qui pratique aussi installation, performance, scultpure et dessin.
Simon Schubert
Un papier travaillé par pliures, bien loin de tout origami mais qui se rapproche plutôt du bas-relief; de la sculpture imperceptible qui distille un malaise subtil par la biais de ces intérieurs désertés.
Via e-sushi.
Jen Stark
De très belles installations colorées et kaléidoscopiques. qui m'évoquent coraux et fleurs paradisiaques, le tout avec une belle maîtrise de la théorie des couleurs.
Via le club-club.
Cara Barer
De très belles photos de livres envisagés comme une matière organique/minérale à sculpter.
Via le club-club.
Chris Gilmour réalise des sculptures hyperréalistes en carton qui interrogent les notions de fragilité/solidité; l'ironie étant qu'il s'agit de carton d'emballage qui sert à recréer des objets de locomotion.
Via le club-club.
Maryline Pomian
Ses sculptures de papier de cigarette prennent l'apparence de nuages, ou de volumes poétiques.
Via e-sushi.
Marion Bataille
Son abécédaire se décline en un pop-up simple mais élémentaire.
[埋込みオブジェクト:http://www.youtube.com/v/wnZr0wiG1Hg&hl=en]
Vu chez Fubiz.
jeudi 8 mai 2008
Oeuvres de pixels
Quelques liens sur les collisions entre art et pixel:
Pour terminer, ces tableaux ont été peints bien avant la création d'un quelconque écran, mais il y a un air de famille, non?
C'est juste un détail de cet immense tableau, mais c'est précurseur...
L'harmonie chromatique est superbe, comme d'habitude chez ce 2e artiste.
Et pour conclure cet article, un mini-concours:
le premier lecteur qui me trouve les deux artistes qui les ont peints a droit à un papertoy inédit sur le thème du pixel!
- Projection "épileptique" d'un sample de sprite dans une "black box" (comprendre pièce intégrament noire pour un meilleur effet d'immersion): effet stroboscopique garanti (une installation de Erikmanssonanimates):
[埋込みオブジェクト:http://www.youtube.com/v/uJs8snV8aQo&hl=en] - Une éternelle aube new-age, avec une musique ambiant (à la Brian Eno) de Miles Tillman. Une jolie page par Pixeljam (je reparlerai d'eux bientôt...).
- Tim Head est un artiste britannique qui travaille sur la lumière et l'espace: ses installations et projections relèvent de l'art digital ou art vidéo. J'avais vu Treacherous Light (Lumière Trompeuse) en 2003, et l'oeuvre était très plaisante à regarder. Cela consistait en une projection de 6 mètres carrés de bruit, c'est-à-dire de millions de pixels grouillants comme si c'était des organismes microscopiques vus au microscope...
- Tout le monde connait l'art urbain de Space Invaders? OK, mais l' intervention urbaine de Kelly Goeller le mois dernier à New-York? Dommage que l'oeuvre ait disparu quelques heures plus tard! Une oeuvre qui fait le tour des blogs.
- Des toys adorables, fait maison, de Stick-a-Thing: comme il l'explique, c'est du polystyrène peint et vernis. Je m'en ferais bien un, ça rend très bien!
- Des oeuvres similaires chez 8silver (alias Mr Wong):
Pour terminer, ces tableaux ont été peints bien avant la création d'un quelconque écran, mais il y a un air de famille, non?
C'est juste un détail de cet immense tableau, mais c'est précurseur...
L'harmonie chromatique est superbe, comme d'habitude chez ce 2e artiste.
Et pour conclure cet article, un mini-concours:
le premier lecteur qui me trouve les deux artistes qui les ont peints a droit à un papertoy inédit sur le thème du pixel!
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