À l’unanimité de ses membres, le Conseil de sécurité a adopté ce matin, conjointement avec l’Assemblée générale, une résolution affirmant dans son préambule que l’examen 2025 du dispositif de consolidation de la paix a pour but de « renforcer la mise en œuvre et l’effet des activités de consolidation de la paix sur le terrain ».
Couverture des réunions
L’Assemblée générale de l’ONU a décidé, aujourd’hui, que le 5 septembre serait désormais la Journée internationale des femmes et des filles autochtones, et a adopté à l’unanimité une résolution, après l’adoption d’un texte jumeau par le Conseil de sécurité, portant sur l’examen 2025 du dispositif onusien de consolidation de la paix.
En cette Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, plus de 50 ans après sa création le 10 novembre 1975, a entendu de nombreux appels à la réalisation d’un État palestinien, « un droit, non pas un privilège », comme l’ont rappelé la plupart des intervenants.
Le Conseil de sécurité s’est réuni ce matin pour examiner le rapport semestriel de la Cour pénale internationale (CPI) sur la situation en Libye, présenté par la Procureure adjointe, qui a décrit « six mois de progrès sans précédent » dans la mise en œuvre du mandat confié par la résolution 1970 (2011). Mme Nazhat Shameem Khan a souligné qu’« un nouvel élan collectif pour la justice en Libye » s’est installé, malgré les défis et les actes d’intimidation visant les acteurs de justice. Le représentant libyen a salué les progrès réalisés au cours des six derniers mois, affirmant que « la protection des victimes est la priorité du Gouvernement ».
Par 13 voix pour et 2 abstentions (Chine et Fédération de Russie), le Conseil de sécurité a adopté, cet après-midi, la résolution 2804 (2025) qui prolonge de six mois les autorisations visées dans la résolution 2780 (2025) adoptée le 29 mai dernier. En vertu du nouveau texte et des précédents depuis 2016, le Conseil demande aux États Membres, agissant au niveau national ou par l’intermédiaire d’organisations régionales, d’inspecter en haute mer, au large des côtes libyennes, les navires à destination ou en provenance de la Libye, dont ils ont des motifs raisonnables de croire qu’ils violent l’embargo sur les armes imposé à ce pays depuis 2011.
Œuvrer pour un monde où la traite n’existe pas, tel a été le mot d’ordre ralliant les personnalités et les ministres qui se sont succédé à la tribune de l’Assemblée générale aujourd’hui, en cette première journée de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur l’évaluation du Plan d'action mondial des Nations Unies pour la lutte contre la traite des personnes. Quinze ans après l’adoption du Plan d’action, l’heure est venue d’agir contre ce fléau persistant, ont convenu les participants.
Une semaine après l’adoption de la résolution endossant le Plan d’ensemble du Président Donald J. Trump visant à mettre fin au conflit à Gaza, la réunion mensuelle du Conseil sur la situation au Moyen-Orient a été l’occasion pour les intervenants de discuter des prochaines étapes dans un contexte de cessez-le-feu « fragile » et « d’espoir renouvelé ».
Partisans de l’abolition du droit de veto, tenants d’une limitation stricte et défenseurs du statu quo ont échangé leurs points de vue, ce matin, à l’occasion d’un débat de l’Assemblée générale au cours duquel l’initiative veto a été amplement commentée.
À la demande du Danemark, de la France, de la Grèce, de la République de Corée, de la Slovénie et du Royaume-Uni, le Conseil de sécurité a tenu, cet après-midi, une réunion au cours de laquelle les interventions ont en majorité porté sur les attaques contre les infrastructures énergétiques d’Ukraine et la question des nombreuses victimes civiles, notamment les enfants, alors même que l’ONU célébrait la Journée mondiale de l’enfance.
Le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, sa séance d’information mensuelle sur la Syrie. Treize jours après avoir rayé les noms du Président de transition syrien et de son ministre de l’intérieur de la liste des sanctions de l’ONU, il a entendu l’Envoyée spéciale adjointe du Secrétaire général pour ce pays appeler les nouvelles autorités à faire de la transition politique « une réussite pour le peuple syrien », tout en déplorant la poursuite des opérations militaires israéliennes. Une dénonciation reprise par nombre des membres de l’organe et par la Syrie elle-même, selon laquelle Israël cherche à « saper les autorités légitimes et nuire à la paix civile ».