Quatre-vingtième session
48e séance plénière – matin & après-midi
AG/12734

L’Assemblée générale adopte la Déclaration politique de 2025 sur la lutte contre la traite des personnes: volonté politique et actions plus fortes sont attendues pour contrer ce fléau

Œuvrer pour un monde où la traite n’existe pas, tel a été le mot d’ordre ralliant les personnalités et les ministres qui se sont succédé à la tribune de l’Assemblée générale aujourd’hui, en cette première journée de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur l’évaluation du Plan d'action mondial des Nations Unies pour la lutte contre la traite des personnes. Quinze ans après l’adoption du Plan d’action, l’heure est venue d’agir contre ce fléau persistant, ont convenu les participants.

À l’issue du segment d’ouverture, les États Membres ont adopté la « Déclaration politique de 2025 » sur l’évaluation du Plan d’action en mettant l’accent sur le fait que, « de plus en plus, les technologies de l’information et des communications, en particulier Internet, sont détournées pour faciliter divers aspects de la traite de personnes ». Aussi les pays souhaitent-ils, à travers cette déclaration, « que le secteur public, la société civile, le monde universitaire et le secteur privé », à commencer par les fournisseurs d’accès, les aident à mettre en premier lieu l’intelligence artificielle (IA) au service de la lutte contre la traite.

Des lois, des peines et des solutions technologiques

Aux États Membres, la Présidente de l’Assemblée générale, Mme Annalena Baerbock, a demandé en ce sens l’instauration de législations robustes et complètes, « des lois qui criminalisent l’exploitation sexuelle et toute forme de trafic ». Ces lois, exécutées de façon stricte, uniforme et sans exception, doivent permettre de freiner la tendance odieuse qui fait qu’en 2025, plus de 60% des victimes de la traite des personnes sont des femmes et des enfants, la plupart d’entre elles étant l’objet d’exploitation sexuelle. Ce sont encore ces lois qui devront faire en sorte que la donne change en matière de prononciation des peines: en 2022, sur 42% des cas de traite dans le monde qui concernaient le travail forcé, seuls 17% ont été jugés dans des tribunaux. Il faut agir pour inverser la tendance, a-t-elle martelé.

Le développement de cybercrimes a particulièrement préoccupé Mme Baerbock qui a invité les gouvernements à s’engager autour de normes mondiales aptes à relever « le défi de l’éclatement des frontières numériques du trafic ». Les trafiquants utilisent l’IA pour se cacher derrière des réseaux, pour publier de fausses offres d’emplois en ligne et attirer les victimes vers des cyberfraudes générant des dizaines de milliards de dollars chaque année: nos cadres juridiques doivent suivre le rythme des technologies afin de mieux détecter, perturber et démanteler les trafiquants et exploitants en ligne, a plaidé la Présidente.

« Ensemble, nous pouvons faire de la technologie non pas un outil d’exploitation, mais un allié dans la lutte contre la traite des êtres humains, garantissant ainsi des environnements en ligne sûrs, sécurisés et transparents », a déclaré sur ce même thème l’Union européenne (UE). Chypre, pays facilitateur des négociations ayant abouti à la Déclaration politique, a emboîté le pas de l’UE, sa représentante indiquant que son gouvernement a récemment criminalisé la création de matériel pédopornographique « au moyen de l’IA ».

Au nom du Secrétaire général des Nations Unies, le Secrétaire général adjoint aux politiques, M. Guy Ryder, a réitéré l’appel de M. Guterres aux États Membres d’investir dans les solutions technologiques qui aideront à mettre fin à l’impunité et à traduire les responsables en justice.

Une ferme volonté politique avant tout

Si, dans leur déclaration, les pays manifestent leur ferme volonté politique d’agir résolument et de concert pour mettre fin à la traite des personnes, où qu’elle se produise, la Rapporteuse spéciale sur la traite des êtres humains, en particulier les femmes et les enfants, Mme Siobhán Mullally, les a vivement interpellés sur ce point. Le cadre normatif existe, les rapports aussi, mais quid de la volonté politique des États Membres de passer des mots aux actes? a-t-elle demandé en substance.

Mme Mullally a même choisi de s’en prendre à ceux qui, parmi les pays, instrumentalisent la problématique complexe de la traite pour restreindre et limiter les routes de migration, empêcher le regroupement familial ou la délivrance de visas humanitaires, autant de mesures qui accroissent la vulnérabilité aux trafics et aux passeurs de ceux qui fuient persécutions, conflits et calamités climatiques.

Elle a, de plus, appelé les gouvernements à prendre très au sérieux les conséquences dramatiques des coupes dans les budgets de l’aide humanitaire, qui privent la victime de la traite de tout accès à ses droits humains et aux services sociomédicaux les plus essentiels. « L’heure est venue d’agir, car ni la liberté ni la justice ne sont des choses abstraites pour les millions de victimes de la traite. »

Entendre la voix des rescapés de la traite

Mme Mullally et, avant elle, la Présidente de l’Assemblée générale ont insisté sur l’importance que les victimes, qualifiées de rescapées et d’héroïnes, partagent avec les États, les organisations internationales et le secteur privé l’expertise qu’elles font valoir dans les associations qu’elles dirigent. Cette expertise est indispensable pour renforcer la sensibilisation, la détection précoce et la résilience des communautés, a-t-il ainsi été dit.

Mme Shamere McKenzie, Directrice générale de la Sun Gate Foundation et rescapée de la traite, a incarné cet appel. Disant intervenir « en tant que femme libre », elle a, à son tour, déploré que « le crime continue de progresser dans le monde parce que les gouvernements n’avancent pas assez vite pour contrer les trafiquants ». « Nous ne pourrons pas y mettre fin avec des demi-mesures ou des outils obsolètes », a-t-elle lancé du haut de la tribune. Estimant que le Plan d’action des Nations Unies a permis d’enregistrer quelques progrès, elle a affirmé que les rescapés n’ont pas besoin de compassion mais d’outils efficaces pour les accompagner et les aider à retrouver une liberté authentique. Aussi toute politique élaborée sans leur participation sera incomplète. À cette aune, intégrer les rescapés à toutes les étapes de l’élaboration de stratégies antitraite doit devenir, selon elle, « la norme ».

Mme Mira Sorvino, membre du Conseil d’administration du fonds de contributions volontaires des Nations Unies en faveur des victimes de la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, a pris la parole en tant qu’ex-victime de violence sexuelle. Les rescapés devraient pouvoir faire entendre leurs voix et voter à chaque vote d’une résolution les concernant, a-t-elle alors dit, appelant les délégués à se mettre à la place de ces victimes de la traite qui sont vues comme des objets. « Imaginez leur douleur », a-t-elle demandé avec émotion avant d’avancer que l’ONU doit assumer la « direction morale » de la lutte contre la traite.

L’ancienne Ambassadrice de bonne volonté de l’ONUDC et star de cinéma a plaidé pour un renforcement des programmes d’aide aux victimes et plaidé pour l’adoption du modèle dit « nordique », qui pénalise les clients et s’attaque à la demande, « seul moyen efficace de lutte ». Agissez afin que chaque personne puisse retrouver le contrôle de sa vie! a-t-elle, elle-aussi, exhorté.

Une action internationale pas toujours unifiée

Sur l’action internationale, M. Ilias Chatzis, Chef par intérim du Service de la criminalité organisée à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), a signalé qu’à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, la plupart des 185 États signataires avaient indiqué avoir renforcé leur législation nationale. Et parce que les enfants représentent près de la moitié des victimes de la traite, il a fait savoir que l’ONUDC avait organisé en 2025 le premier forum mondial pour les rescapés de la traite des personnes, lequel a abouti à un appel à l’action. Lui aussi a appelé de ses vœux le développement de solutions technologiques pour détecter et poursuivre ces crimes.

L’harmonie des positions entre États Membres s’est brisée sur le dossier ukrainien. La Lituanie, au nom également de la Pologne, de la Lettonie et de l’Ukraine, a retiré toute légitimité sur la question au Bélarus, qui s’était exprimé au nom du Groupe d’Amis unis contre la traite des êtres humains. Pour les quatre pays représentés par la Lituanie, les actions hybrides menées par le Bélarus sont incompatibles avec les principes du Plan d’action et sa mise en œuvre. On ne peut pas se dire engagé en matière de lutte contre la traite quand on instrumentalise des migrants à des fins politiques à la frontière séparant ce pays avec l’UE, exposant ces migrants à des risques accrus d’exploitation, a déclaré la Lituanie. Elle a de surcroît accusé le Bélarus d’avoir agi en complice de l’agression russe contre l’Ukraine et de la déportation d’enfants ukrainiens « depuis les territoires ukrainiens temporairement occupés ».

L’actualité s’est également invitée dans le débat par la voix d’Israël et d’Haïti. Le premier a assuré qu’aucun autre pays n’avait à relever autant de défis en matière de traite des personnes qu’Israël depuis les attentats du 7 octobre 2023. Haïti, pour sa part, a réaffirmé son engagement de lutter contre la pauvreté et l’insécurité, sur lesquels prospèrent les gangs, premiers auteurs de crimes de traite « sous toutes ses formes ».

Tourisme, sport, migration: des risques à atténuer

Par ailleurs, sur les cas de traite en provenance d’Afrique de l’Ouest vers l’Europe, qui impliquent de jeunes athlètes et ont augmenté de plus de 30% depuis 2018, Monaco a délivré un message original. La représentante monégasque a ainsi signalé qu’à l’initiative du Gabon, le Groupe des Amis du sport au service du développement et de la paix, dont Monaco fait partie, travaille en partenariat depuis trois ans avec l’organisation Mission 89 pour porter un message clair: le sport doit rester une voie d’opportunités, jamais un terrain d’exploitation. La Déclaration politique le dit: les États Membres prennent note des vulnérabilités spécifiques des enfants face à diverses formes d’exploitation, « notamment dans le contexte des voyages, du tourisme et des sports, et de la nécessité d’y remédier ».

La discussion s’est poursuivie dans l’après-midi dans le cadre de deux tables rondes successives, la première portant sur les défis de la mise en œuvre du Plan d’action mondial, la seconde abordant des nouvelles technologies comme instruments de lutte contre la traite.

Table ronde 1: Défis, lacunes et opportunités dans la mise en œuvre du Plan d’action mondial des Nations Unies pour la lutte contre la traite des personnes

Les intervenants de cette table ronde ont réfléchi pour l’essentiel aux moyens de remédier aux lacunes persistantes dans la mise en œuvre du Plan d’action mondial des Nations Unies pour la lutte contre la traite des personnes.

Première intervenante, Mme Karin Herrera, Vice-Présidente du Guatemala, a détaillé le Plan national de prévention des crimes de traite. Dans ce cadre, neuf unités mobiles sont déployées à travers le pays et la campagne « Cœur bleu » a été lancée. Il est capital de décentraliser la prévention, a-t-elle expliqué en soulignant aussi l’importance d’une bonne coopération avec la société civile et les institutions internationales. S’agissant de la traite des enfants, elle a préconisé un renforcement de la riposte sur les axes suivants: placer la petite enfance au cœur de l’action publique, combattre la malnutrition et créer des emplois pour les migrants revenant au Guatemala. Tous ces éléments visent à réduire la vulnérabilité face à la traite, a-t-elle souligné, jugeant essentiel que les stratégies de lutte contre ce fléau soient élaborées avec les victimes.

M. Ilias Chatzis, Chef par intérim du Service de la criminalité organisée à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), a rappelé que 70% des cas de traite sont liés à la criminalité organisée. Il faut utiliser tous les outils à notre disposition contre les groupes criminels, la traite n’étant souvent qu’un élément dans un ensemble d’activités criminelles, a-t-il dit. Il a mentionné de nouvelles formes de traite qui n’étaient pas reconnues comme telles auparavant. La mendicité l’est désormais, ce qui grossit les chiffres. Le fonctionnaire a aussi mentionné le grand nombre d’enfants exploités, qui représentent près de 30% de tous les cas de traite. La situation empire et la lutte sera rude, a-t-il averti, déplorant une coopération insuffisante entre pays. Selon lui, « les autorités nationales ne sont pas prêtes ».

Mme Meredith Dank, professeure à la New York University, a mis l’accent sur la situation des migrants. Elle a ainsi relevé que les trafiquants font planer la menace d’appeler les forces de l’ordre contre des personnes n’ayant souvent pas de papiers. La vulnérabilité de ces personnes face à la traite en est accrue. Elle a plaidé pour un travail policier et judiciaire plus minutieux, qui fasse notamment appel à des images de localisation satellitaire, avant d’appeler à remédier aux causes profondes telles que la pauvreté. Des migrations sûres et régulières doivent être décidées par les pays, a-t-elle insisté, soulignant également l’importance de la recherche pour élaborer des réponses efficaces contre la traite.

Lors du débat interactif qui a suivi ces présentations, les intervenants ont esquissé les pistes d’une lutte renforcée contre la traite des personnes. La déléguée du Mexique a mentionné la prise en charge spécialisée des victimes dans son pays, avec le concours des organisations de la société civile. Celles-ci gèrent souvent les refuges et apportent leur assistance aux rescapés de la traite. Le Mexique accroît également sa lutte contre le travail forcé, a ajouté la représentante.

De son côté, le Bangladesh a centré son propos sur les migrations, rappelant le rôle clef des pays de destination pour élaborer un cadre social protecteur et traduire en justice les employeurs se livrant à la traite. « Il faut mettre en place des migrations régulières et ordonnées », a-t-il déclaré à son tour. L’Union européenne a, elle, appelé à lutter contre la « militarisation » du recrutement des enfants par les groupes criminels organisés, tandis que l’ONUDC exhortait les plateformes numériques à retirer tout contenu relatif à l’exploitation des enfants. Les voix de toutes les victimes doivent être prises en compte lors de l’élaboration des politiques de lutte contre la traite, a soutenu la représentante de l’organisation non gouvernementale Hope for justice, en préconisant la création de conseils des rescapés. « Plus aucune victime ne doit rester invisible », a tranché l’intervenante, qui a indiqué avoir été elle-même victime de traite dans son enfance.

Le Costa Rica a noté le fossé grandissant entre l’engagement normatif des États et leur action opérationnelle. Son délégué a plaidé pour des cadres de coopération plus robustes, en vue notamment d’une facilitation des poursuites judiciaires transfrontalières. Même son de cloche du côté de la Colombie, qui a souhaité une coopération judiciaire internationale renforcée contre les groupes criminels. L’Afrique du Sud a souligné pour sa part l’importance d’une riposte forte contre la corruption, tandis que la Suède, évoquant la lutte contre le travail forcé, soulignait la nécessité d’une connaissance plus fine de cette dimension de la traite des personnes. Enfin, le Qatar s’est enorgueilli d’avoir conclu des accords avec 47 pays afin de lutter contre le travail forcé de leurs ressortissants.

Table ronde 2: les enjeux émergents, notamment le rôle croissant des nouvelles technologies dans la traite des êtres humains

La seconde table ronde a porté sur les tendances émergentes dans le domaine de la traite des personnes. Les intervenants ont discuté du rôle des nouvelles technologies, dont l’intelligence artificielle (IA), à la fois comme outil pour les groupes criminels et comme partie de la solution. Ils ont également abordé la menace croissante de la criminalité forcée.

« Le Plan d’action doit s’adapter à ces évolutions pour rester efficace », a déclaré en introduction M. Jonibek Hikmat, Représentant permanent du Tadjikistan, qui coprésidait l’échange. Selon lui, il ne s’agit pas seulement de réagir à ces nouvelles menaces, mais aussi de gagner du terrain. À cette fin, il a appelé à de nécessaires adaptations de la loi. « La traite des personnes n’est pas un problème statique, mais une criminalité en mutation constante », a-t-il ajouté, relevant que les évolutions technologiques offrent aux trafiquants de nouvelles manières de recruter des victimes et d’échapper aux forces de l’ordre.

Mme Shawnna Hoffman, Directrice de l’International Center for Missing & Exploited Children, a mentionné certaines initiatives de son organisation à même de mettre la technologie au service de la lutte contre la traite, dont une application reposant sur l’intelligence artificielle pour détecter en ligne les signes avant-coureurs et les comportements suspects. « Les entreprises de technologie ont une responsabilité particulière à assumer », a-t-elle souligné, avant d’évoquer l’usage de l’IA par les trafiquants pour recruter en ligne ou pour passer inaperçus, via des messages cryptés et des deepfakes.

Un message également relayé par Mme Kari Johnstone, Représentante spéciale et Coordonnatrice de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour la lutte contre la traite des êtres humains, qui a lancé un appel à une coopération plus étroite avec le secteur privé. Convaincue qu’une innovation responsable est possible, elle a cité à l’appui de son propos des projets de Microsoft visant à identifier les comportements suspects sur des chats en ligne ou, dans le domaine financier, à déceler des indicateurs de traite des personnes. Le Koweït a lui aussi jugé nécessaire que le Plan d’action des Nations Unies prévoie des partenariats avec le secteur privé, comme le préconise la Déclaration politique adoptée ce jour.

Face au problème croissant de la criminalité forcée, les appels à ne pas punir les victimes se sont multipliés. Contraintes de se livrer à des fraudes, des arnaques ou du trafic de drogue, ces dernières sont souvent recrutées avec de fausses promesses d’emploi, a ainsi rappelé la représentante de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). « Nous appelons à ne pas condamner ces personnes », a-t-elle plaidé, rejointe dans ce plaidoyer par le représentant de l’Organisation des États américains (OEA), qui a évoqué le sort des enfants, des migrants et des personnes précaires contraintes de se livrer à des activités illicites. « Ce sont des victimes! » a-t-il insisté.

En tant que rescapé de la traite liée à la criminalité forcée, M. Abdus Salam, spécialiste du leadership des survivants, a salué la récente prise en compte de cette problématique. Il y a trois ans à peine, la question était encore largement ignorée, a-t-il fait observer.

Au cours du dialogue interactif suivant ces interventions, plusieurs délégations ont tenu à détailler des initiatives déployées à l’échelle nationale. Israël s’est ainsi félicité que, dans le cas d’un mariage forcé d’une fille de 13 ans vendue à un citoyen israélien, la justice ait condamné non seulement l’acheteur, mais aussi la mère. « La formation prodiguée aux procureurs et aux forces de l’ordre a fait ses preuves », a salué la déléguée israélienne.

De son côté, l’Italie a mentionné la nomination d’un envoyé spécial dédié à la cause auprès des organisations internationales et d’un directeur général sur la traite des personnes sous la présidence du Conseil des ministres, ainsi que la coopération renforcée entre forces de l’ordre et inspecteurs du travail. L’Australie a, elle, détaillé ses coopérations transfrontalières dans le but de démanteler les réseaux actifs en Asie du Sud-Est.

Enfin, d’autres pays, comme les Émirats arabes unis, ont déclaré user d’ores et déjà de l’IA pour lutter contre la traite. Le représentant émirien a détaillé un système permettant d’analyser les données et de coordonner les parties prenantes afin d’identifier les victimes et de lancer des poursuites légales.

L’Assemblée générale poursuivra sa discussion demain, mardi 25 novembre. À suivre sur le Webcast de l’ONU.

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