PLENIÈRE, DOHA, le 4 novembre - Les chefs d’État et de gouvernement ont adopté sans vote, ce matin, au lancement du deuxième Sommet mondial pour le développement social qui se tient au Qatar, la Déclaration politique de Doha qui se veut un catalyseur pour le développement et un projet conçu pour les peuples. Cette Déclaration a été adoptée 30 ans après le moment de « clarté morale » qu’avait été le premier Sommet social de Copenhague. « Faisons aboutir ce plan audacieux que l’humanité réclame et mérite », a exhorté le Secrétaire général de l’ONU, appuyé par l’ensemble des intervenants.
Couverture des réunions
L’Assemblée générale a examiné, aujourd’hui, le volumineux rapport 2025 du Conseil des droits de l’homme (CDH), présenté par son Président, M. Jürg Lauber. En présence d’une cinquantaine de délégations, celui-ci a rendu compte des travaux du Conseil lors de ses différentes sessions, ordinaires et extraordinaires, tout en avertissant que la situation actuelle de l’organe « n’est pas tenable », compte tenu des répercussions persistantes de la crise financière de l’ONU.
Pour la première fois, le texte relatif au mandat de la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie n’a pas fait l’unanimité parmi les membres du Conseil de sécurité.
Le Conseil de sécurité a adopté, aujourd’hui, par 11 voix pour et les abstentions de la Chine, de la Fédération de Russie et du Pakistan, la résolution 2797 (2025) par laquelle il proroge le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 31 octobre 2026.
Le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité la résolution 2796 (2025), prorogeant ainsi jusqu’au 31 octobre 2026 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), tout en l’encourageant à mettre en œuvre les recommandations issues de l’examen stratégique.
Le Conseil a adopté aujourd’hui, à l’unanimité, la résolution 2795 (2025), qui renouvelle, pour une période de 12 mois, l’autorisation donnée à l’Union européenne (UE) pour la force multinationale de stabilisation EUFOR ALTHEA en Bosnie-Herzégovine. Les débats ont été marqués par l’évolution de la récente crise politique en Republika Srpska (l’une des deux entités du pays), mais aussi par de vives critiques de l’action du Haut-Représentant pour la Bosnie-Herzégovine, ainsi que par l’avenir européen de ce pays –le Conseil européen ayant ouvert les négociations d’adhésion du pays à l’UE il y a un petit peu plus d’un an, en mars 2024.
« Pierre de touche de l’ordre juridique international », « loyale gardienne de la justice, de la paix et de l’état de droit », « symbole et promesse », facteur de « stabilisation » et « d’apaisement ». Ce matin, à l’Assemblée générale, les délégations ont, à une quasi-unanimité, salué le rôle essentiel joué par la Cour internationale de Justice (CIJ) dans un monde « imprévisible » où la confiance dans les institutions internationales est toujours plus érodée.
Le Conseil de sécurité s’est réuni plus tôt que prévu sur le Soudan, à la suite de la prise de vastes parts de la ville d’El-Fasher, dans le Darfour septentrional, par les Forces d’appui rapide (RSF), après plus de 500 jours de siège. Cette chute a conduit des hauts responsables des Nations Unies et les membres du Conseil à exprimer leur indignation et leur inquiétude face aux conséquences dévastatrices pour la population civile. Des appels à l’action ont été lancés.
Avant d’examiner le rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Assemblée générale a adopté, aujourd’hui, par 165 voix pour, 7 contre –dont les États-Unis, Israël et l’Ukraine– et 12 abstentions, sa résolution annuelle sur la nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis depuis 1962. La séance a été marquée par un vif échange entre les deux pays.
Les explications de vote sur le projet de résolution soumis depuis 1992 à l’Assemblée générale pour souligner la « nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique » ont donné lieu, ce matin, à des échanges sans concession. Avec d’un côté l’immense majorité des États Membres, représentés notamment par plusieurs groupes régionaux, et de l’autre les États-Unis, qui ont démenti exercer un quelconque « blocus » contre Cuba.