Partisans de l’abolition du droit de veto, tenants d’une limitation stricte et défenseurs du statu quo ont échangé leurs points de vue, ce matin, à l’occasion d’un débat de l’Assemblée générale au cours duquel l’initiative veto a été amplement commentée.
Assemblée générale: Couverture des réunions
Ce matin, à l’issue de son débat annuel sur le sport au service du développement et de la paix, l’Assemblée générale a adopté par consensus la résolution intitulée « Édification d’un monde pacifique et meilleur grâce au sport et à l’idéal olympique ».
À l’occasion d’une séance plénière assez chargée, au cours de laquelle plus d’une soixantaine de délégations ont pris la parole, l’Assemblée générale a débattu, aujourd’hui, de la question de la représentation équitable et de l’augmentation du nombre de membres du Conseil de sécurité, inscrite à son ordre du jour « depuis des décennies » et dont les progrès sont marqués par une « quasi-immobilité ».
L’Assemblée générale a procédé, aujourd’hui, à des nominations et élections pour pourvoir des postes vacants dans plusieurs organes de l’ONU, dont M. Alexander De Croo (Belgique) qui sera le prochain Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour les quatre prochaines années.
Ce matin, l’Assemblée générale a pris note avec satisfaction du rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en adoptant par 146 voix pour, 2 voix contre (États-Unis et Fédération de Russie) et une abstention (République islamique d’Iran), le projet de résolution par lequel elle réaffirme également son appui à l’Agence pour « le rôle incontournable qu’elle joue en encourageant et en facilitant le développement et l’utilisation pratique de l’énergie atomique à des fins pacifiques et en favorisant le transfert de technologies aux pays en développement ainsi que la sûreté, la vérification et la sécurité nucléaires ».
À l’occasion d’une séance plénière d’une grande densité, l’Assemblée générale a débattu, aujourd’hui, de la revitalisation de ses travaux et de l’application des résolutions de l’ONU, alors que l’Organisation, qui désignera l’an prochain son prochain Secrétaire général, est en proie à des graves difficultés financières. L’ombre des coupes budgétaires a également plané sur l’examen du rapport 2025 du Conseil économiques et social (ECOSOC), présenté par son Président sortant, M. Bob Rae (Canada), auquel l’Assemblée a rendu un hommage appuyé, 48 heures avant son départ à la retraite.
L’Assemblée générale a procédé, ce matin, parallèlement au Conseil de sécurité, à l’élection de Mme Phoebe Okowa, du Kenya, comme juge à la Cour internationale de Justice (CIJ) pour y remplacer M. Abdulqawi Ahmed Yusuf, de la Somalie, dont la démission était effective au 30 septembre 2025.
L’Assemblée générale a débattu, aujourd’hui, des activités de la Cour pénale internationale (CPI) pour la période 2024/2025. Ouvrant la séance, la Présidente de l’Assemblée générale, Mme Annalena Baerbock, a rappelé que la CPI avait été fondée pour que les responsables des crimes les plus graves rendent des comptes « car ils mettent en péril la paix et la sécurité du monde et érodent les fondements de l’ordre international ».
PLENIÈRE, DOHA, le 4 novembre - L’unanimité qui a entouré l’adoption, plus tôt dans la semaine, de la Déclaration politique de Doha, saluée pour « le souffle nouveau » qu’elle insuffle, n’a pas empêché la formulation, au dernier jour du deuxième Sommet mondial pour le développement mondial qui se tient au Qatar, de vives critiques à l’endroit d’une solidarité internationale jugée toujours insuffisante et d’un système financier structurellement inéquitable. Les tensions géopolitiques se sont également invitées lors de ces débats, clos néanmoins par la déclaration empreinte d’optimisme de la Présidente de l’Assemblée générale. « La conclusion de ce Sommet est un début, pas une fin », a-t-elle dit, en se félicitant du consensus autour de la nécessité du développement social.
PLENIÈRE, DOHA, le 5 novembre - Un développement social durable exige un engagement renouvelé et une action collective qui place les personnes au cœur du développement. Tel est le constat qui a été dressé au deuxième jour du deuxième Sommet mondial pour le développement social qui se tient à Doha, au Qatar, dans une ambiance marquée par un élan renouvelé en ce sens avec l’adoption hier de la Déclaration politique de Doha après celle, en juillet, de l’Engagement de Séville sur le financement du développement.