GMC ACK 353
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GMC ACK 353 | |
Marque | GMC |
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Années de production | 1939-1940 |
Production | plusieurs milliers exemplaire(s) |
Moteur et transmission | |
Cylindrée | 4 070 cm3 |
Puissance maximale | 77 ch (57 kW) |
Boîte de vitesses | 4 rapports |
Poids et performances | |
Poids à vide | 3 390 kg |
Dimensions | |
Longueur | 6 500 mm |
Largeur | 2 290 mm |
Hauteur | 2 970 mm |
Empattement | 4 010 mm |
Chronologie des modèles | |
GMC CCKW
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Le GMC ACK 353 est un camion tout-terrain construit par GMC au début de la Seconde Guerre mondiale. Il est employée par l'Armée française et l'Armée britannique à partir de 1940.
Conception
[modifier | modifier le code ]L'ACK 353 (A pour l'année 1939, C pour la cabine conventionnelle et K pour les roues toutes motrices) est conçu en concurrence avec la série Dodge / Fargo T-203 / VF-400 pour répondre à la demande de l'Armée de terre américaine d'un camion cargo de 1 1⁄2 tonne[1] .
L'ACK 353 était équipé du nouveau moteur GMC 248 (en) de 1939, un six cylindres ×ばつ 97 mm en ligne à soupapes en tête et à pont bas[2] . Sa cylindrée de 4 070 cm3 produit une puissance de 57 kW[3] ,[2] . La transmission est manuelle à quatre vitesses, combinée à une boîte de transfert à deux vitesses engageant l'essieu avant en mode tout terrain.
L'empattement est de 4,01 m. Le camion mesure 6,50 m de long, 2,29 m de large et 2,97 m de haut (2,26 m quand les arceaux supérieurs arrière sont abaissés)[2] . Le poids mort en ordre de marche du camion est 3,39 tonnes[3] . Le véhicule se distingue par ses moyeux avant, conçus pour accueillir des roues jumelées sur des terrains particulièrement difficiles.
Service
[modifier | modifier le code ]Équipés de carrosseries en acier à flancs fixes et de sièges pour les troupes[2] , les camions sont commandés par la France en 2 000 exemplaires (classés comme camions 2,5 t « tous chemins ») afin de pallier le manque de Laffly S20 TL (de) dans les nouveaux régiments de dragons portés. Livrés en pièces, les véhicules sont assemblés en France par l'usine General Motors de Gennevilliers. Seulement 760 ont été débarqués le (et pas encore remontés)[3] mais il est probable que tous aient été livrés aux Français avant juin 1940[4] . Ils sont notamment utilisés pour rééquiper l'infanterie des divisions légères mécaniques dont le matériel avait été perdu à Dunkerque [5] . Certains sont maintenus en service par l'Armée d'armistice [3] ,[5] , notamment comme tracteurs de caissons d'artillerie [6] , et d'autres tombent aux mains de la Wehrmacht allemande nazie [4] .
L'automitrailleuse CDM (camouflage du matériel), conçue clandestinement au sein de l'Armée d'armistice, utilise le châssis de l'ACK 353 sur lequel est montée une caisse blindée et une tourelle. Malgré le test réussi d'un prototype en octobre 1942, le projet est stoppé par l'invasion de la zone libre [7] .
L'Armée française commande le 3 000 camions ACK 353 et Dodge T 203 supplémentaires[3] . À cause de l'armistice, tous sont finalement utilisés par l'Armée britannique[2] ,[3] .
Références
[modifier | modifier le code ]- ↑ David Doyle, Chevrolet G-506 – 1 1⁄2-ton 4x4 Development, Production and Variants in WW2, Branchville, NJ, Portrayal Press, (ISBN 9780938242062, lire en ligne [archive du ]), p. 8
- ↑ a b c d et e Bart Vanderveen, Observer's Fighting Vehicle Directory, WWII, London, F. Warne, (ISBN 978-0723214694, lire en ligne [archive du ])
- ↑ a b c d e et f François Vauvillier, Jean-Michel Touraine et Jean-Gabriel Jeudy, L'automobile sous l'uniforme 1939-40, Massin, (ISBN 2-7072-0197-9), p. 86 & 118
- ↑ a et b François Vauvillier, « Un GMC ACK 353 en très bonne voie », Guerre, blindés et matériel, no 124, (lire en ligne)
- ↑ a et b Jacques Belle, « De nouvelles unités mécaniques pour la Ligne Weygand », Guerre, blindés et matériel, no 135, , p. 53–64
- ↑ Jacques Sicard, « L'artillerie de l'armée de l'armistice et ses insignes, 1940-1942 », Militaria Magazine, no 140, , p. 52-58
- ↑ Jean-Michel Boniface, « La fabuleuse histoire du GMC (I) », Militaria Magazine, no 11, , p. 52-56