Côte Kumi
La côte Kumi s’étend entre la rivière du village de Kumi (Funaoroshi) et la plateforme d’observation de l’île-bougie Rôsoku-jima. Il s’y trouve deux endroits qui abritent des plantes inhabituelles, dont le premier est près du site de Funaoroshi : des thuyas du Japon et des schizocodon « ô-iwa-kagami » de régions subalpines, des chênes de Mongolie (Quercus mongolica var. grosseserrata) de pays montagneux, des érables mono (Acer mono) nordiques appelés « itayakaede », des pittosporums du Japon (pittosporum tobira) des régions chaudes, des spirées « mitsuba-iwagasa » (Spiraea blumei var. obtusa) et des « yokogura-no-ki » (Berchemiella berchemiaefolia) du continent.
Sur le front de mer, le long de la côte, pousse de la ciboulette « shiro-uma-asatsuki » (Allium schoenoprasum var. orientale), vestige de l’ère glaciaire, ainsi que des plantes de climat plus chaud comme des « sharin-bai » (Rhaphiolepis indica var. umbellate) ou le pittospore du Japon (Pittosporum tobira), et d’autres espèces continentales comme le chrysanthème « daruma-giku ».
Cet inhabituel mélange de plantes est encore mal expliqué. Cependant, il est probable qu’il soit lié à la géologie du lieu : on observe effectivement souvent ce genre de phénomène sur des terres riches en rhyolite alcaline.