Tathatā
Cet article est une ébauche concernant le bouddhisme.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?Le terme tathatā (sanskrit, pali : तथता tathatā ; chin. 真如, zhēnrú, Wade : chen-ju ou 眞如 ; cor. 진여, jinyeo ; jap. 真如, shinnyo ; tib. de bzhin nyid ; viet. chân or chơn như) est généralement traduit par ainsité, ainséité (formé à partir du mot ainsi et du suffixe conceptuel —ité) et par certains par il y a[1] . Il désigne la véritable nature de la réalité[2] à un moment donné.
Ce concept est central dans le bouddhisme mahāyāna (qui l'assimile au dharmakāya ou au tathagatagarbha), dans le bouddhisme zen, ainsi que dans le bouddhisme chán.
Description
[modifier | modifier le code ]Ce terme est complémentaire de la vacuité (śūnyatā), en ce sens que bien que tous les phénomènes aient la nature de la vacuité, ils ont leurs caractéristiques phénoménales propres (tathatā ou dharmatā). Ainsi le Bouddha lui-même est « vide », tout en étant différent des autres êtres (il est « venu ainsi », tathāgata).
Selon Nāgārjuna [3] , les caractères de l'ainsité sont les suivants :
- non connue par l'enseignement d'autrui, mais pénétrée par la prajna selon un mode non-dual ;
- « apaisée », libre de nature propre ;
- non discursive, non exprimée par la parole ;
- non conceptuelle, non liée aux mouvements de l'esprit ;
- sans diversité (l'ainsité de tous les phénomènes est du même ordre).
Notes et références
[modifier | modifier le code ]- ↑ Alexis Lavis, La conscience à l’épreuve de l’éveil : Lecture, commentaire et traduction du Bodhicaryāvatāra de Śāntideva , Paris, Les Éditions du Cerf, coll. « Sagesses d’Asie », , 546 p. (ISBN 978-2-204-12762-2), p. 84.
- ↑ Nadine Stchoupak, Dictionnaire sanskrit-français, Paris, , 914 p. (lire en ligne), p. 274
- ↑ (sa) Nāgārjuna, Traité du Milieu, p. XVIII, 9