Paulette Lévy
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Pauline LévyVoir et modifier les données sur Wikidata |
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CommerçanteVoir et modifier les données sur Wikidata |
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Paulette Lévy (née le à Hettange-Grande, en Moselle et morte le à Saint-André-de-Corcy dans l'Ain) est une mercière et déportée française, survivante de la Shoah. Elle est une des deux survivants identifiés de la rafle de Dijon de 1944.
Biographie
[modifier | modifier le code ]Famille
[modifier | modifier le code ]Pauline appelée Paulette Lévy[1] ,[2] naît le à Hettange-Grande en Moselle[3] . Elle est la fille de Lucien Lévy et de Régine Cahen, née le à Ay-sur-Moselle [3] . Elle a une sœur, Florence Lévy, née le à Hettange-Grande en Moselle. La famille, avec son père et un frère, habite au 26, rue Nicolas-Berthot à Dijon [3] ,[4] .
Arrestation et déportation
[modifier | modifier le code ]En , Paulette Lévy (25 ans), sa mère, Régine Lévy-Cahen (59 ans), et sa sœur, Florence Lévy (29 ans), sont arrêtées â leur domicile. Son père et son frère ne sont pas présents et évitent l'arrestation.
Les arrestations font partie de la Rafle de Dijon (1944) la seconde rafle à Dijon, durant la Seconde Guerre mondiale. Elle se déroule du au où 87 personnes, hommes, femmes et enfants, sont arrêtées. Elles sont déportées par le convoi no 69, en date du , de Drancy vers Auschwitz.
Sa mère, Régine Lévy-Cahen, est gazée à l'arrivée, sa sœur, Florence Lévy, meurt du typhus [5] .
Paulette Lévy devient le matricule 75 940. Elle creuse des tranchées, travaille dans des champs de pommes de terre[6] .
Retour à Dijon
[modifier | modifier le code ]Paulette Lévy rentre à Dijon en 1945. Elle est aidée par la famille Franck qui l'aide à se rétablir, elle reste chez eux pendant un an. Il lui faut du temps, pour pouvoir, comme beaucoup de rescapés d'Auschwitz, se réhabituer à dormir dans un lit, préférant s'allonger sur le sol. Elle s'installe ensuite avec son père et son frère, dans un appartement rue de Fontaine, à Dijon[5] .
Lyon
[modifier | modifier le code ]Paulette Lévy épouse, en 1948, Roland Leroy ancien vice-président du Consistoire israélite de Lyon, et s'installe à Lyon [6] , où elle tient une mercerie.
Elle a un fils, Jean-Claude Leroy[5] .
Mort
[modifier | modifier le code ]Paulette Lévy meurt en 2005 à Saint-André-de-Corcy à 86 ans[4] .
Hommage
[modifier | modifier le code ]L'école Jean-Jaurès Mixte 1, située rue du Docteur-Tarnier, à Dijon, porte le nom Paulette-Lévy depuis 2014 en son hommage[5] ,[7] ,[8] .
Notes et références
[modifier | modifier le code ]- ↑ Née Blankenberg, d'après Klarsfeld, 2012, mais c'est sans doute une erreur. Son nom de jeune fille est bien Lévy, le nom de sa mère et de sa sœur.
- ↑ Hommage à Paulette Lévy. video.
- ↑ a b et c Voir, Klarsfeld, 2012.
- ↑ a et b « Fichier INSEE des décès Pauline Lévy », sur deces.matchid.io (consulté le ).
- ↑ a b c et d Manon Millet, « Dijon : l'histoire poignante de Paulette Lévy, Résistante et survivante du camp d'Auschwitz », sur france3-regions.francetvinfo.fr.
- ↑ a et b « Hommage à Madame Paulette Leroy épouse de l’ancien vice-président du Consistoire israélite de Lyon », sur amicale-des-deportes-auschwitz-et-birkenau, .
- ↑ Le groupe scolaire Paulette-Lévy a rendu hommage à cette déportée dijonnaise. bienpublic.com/edition-dijon-ville. 8 mai 2019.
- ↑ École Jules Ferry.
Voir aussi
[modifier | modifier le code ]Articles connexes
[modifier | modifier le code ]Bibliographie
[modifier | modifier le code ]- Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la déportation des Juifs de France . Beate et Serge Klarsfeld : Paris, 1978. Nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms. FFDJF (Fils et Filles des Déportés Juifs de France), 2012.