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Jonas Geduldig

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Jonas Geduldig
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Michel Martiniuk, Jean, GeduldigVoir et modifier les données sur Wikidata
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Jonas Geduldig, né le à Wlodzimierz en Pologne et mort le , fusillé au fort du Mont-Valérien, est un résistant, soldat volontaire des FTP-MOI au sein du Groupe Manouchian-Boczov-Rayman des FTP-MOI de la région parisienne, dont une dizaine avaient leur portrait sur l'Affiche rouge [1] .

Biographie

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Clairière des fusillés

Arrivé en Palestine à l'âge de seize ans après avoir quitté la Pologne, il apprend les bases de son futur métier de mécanicien. Avec son frère aîné, il monte une affaire familiale dans le domaine de la mécanique. Engagé très jeune dans le combat antinazi, il intègre les rangs de l'Armée républicaine Espagnole, afin de contrer l'avancée des troupes nationalistes de Franco. Au front, il sert dans les Brigades internationales dans l'unité d'artillerie Anna Pauker. Fait prisonnier, il est interné à Gurs puis à Argelès [2] .

Seconde Guerre mondiale

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Il réussit à s'évader à la fin de l'année 1940 et rejoint Paris, où il prend une nouvelle identité afin d'éviter les rafles. Son nouveau nom est Michel Martiniuk. Il travaille alors en tant qu'ouvrier gantier. Sa fausse identité n'est pas découverte. Il s'installe dans le 19e arrondissement [3] .

En novembre 1941, il participe à la première grève de sabotage organisée par les ouvriers gantiers[4] . En 1942, il intègre les rangs du 2e détachement de FTP-MOI puis en juillet 1943 celui du groupe des dérailleurs. Fort d'une vingtaine de hauts faits d'armes, dont l'envoi de grenades sur un hôtel près du métro Havre-Caumartin dans le 9e arrondissement le et une attaque à main armée d'un restaurant réservé aux officiers allemands à la Porte d'Asnières dans le 17e arrondissement.

Arrêté, il est fusillé au Fort du Mont-Valérien de Suresnes le à 15h47 aux côtés notamment de Thomas Elek et de Wolf Wajsbrot après trois mois de tortures par les Brigades Spéciales et une parodie de procès organisée par les nazis en collaboration avec Vichy [5] ,[6] ,[7] ,[8] .

Afin de préserver sa véritable identité, il n'écrit pas de lettre d'adieux à sa famille. Ce martyr de la Résistance est mort sous les balles allemandes à l'âge de 26 ans.

La mention « mort pour la France » lui est attribuée par le ministère des Anciens Combattants en date du [9] .

Le , il est cité « Mort pour la France », ainsi que ses 22 autres camarades, avec l'entrée de Missak et de Mélinée Manouchian lors de la cérémonie de panthéonisation en présence d'Emmanuel Macron, président de la République française. Une plaque portant son nom et ceux des 22 résistants du groupe Manouchian est apposée au Panthéon [10] . Son portrait figure avec les autres camarades du groupe des FTP-MOI de l'Ile-de-France.

Liste des membres du groupe Manouchian exécutés

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Mémorial de l'Affiche rouge à Valence.

La liste suivante des 23 membres du groupe Manouchian exécutés par les Allemands signale par la mention (AR) les dix membres que les Allemands ont fait figurer sur l'Affiche rouge :

Filmographie

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Notes et références

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  1. « Jonas Geduldig », sur over-blog.com, (consulté le ).
  2. « Jonas Geduldig », sur lafficherouge.skyrock.com, (consulté le ).
  3. « Jonas Geduldig », sur infocenters.co.il, (consulté le ).
  4. « les camps de la honte », sur Google.fr, (consulté le ).
  5. « Le groupe Manouchian », sur ivry94.fr (consulté le ).
  6. Paris-Soir du 21 février 1944 : « Le mouvement ouvrier immigré était dirigé par des Juifs qui prenaient leurs ordres de Moscou »
  7. Paris-Soir du 22 février 1944 : « Le procès des 24 terroristes judéo-communistes - Le Juif Rajman et Alfonso complices de Missak Manouchian font aux juges le récit de l'assassinat du Dr Ritter - Le Hongrois Poczor, les Juifs Glasz, Fingerzweig, Waisbrot, Goldberg, Schapira, et Elek organisaient les déraillements de trains »
  8. Paris-Soir du 6 mars 1944 : « Épilogue du procès des terroristes judéo-communistes - Vingt-deux-des condamnées à mort ont été exécutés »
  9. Jonas Michaël MARTYNIUK, alias Geduldig, base des fusillés du Mont-Valérien, memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
  10. Louis Hausalter, « « Vous entrez ici en soldat » : Macron accueille Manouchian au Panthéon » Accès libre, sur lefigaro.fr, Le Figaro , (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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