1945 : adoptée à l’unanimité le 26 juin, la Charte des Nations Unies est entrée en vigueur le 24 octobre.
En 1945, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, un groupe de nations rassemblées à San Francisco s'est engagé « à préserver les générations futures du fléau de la guerre ».
Le 24 octobre 1945, la Charte fondatrice entre en vigueur et l’Organisation des Nations Unies voit le jour. Sa création marque un engagement en faveur d’un niveau de coopération internationale entièrement nouveau, ancré dans le droit international. Depuis, la Journée des Nations Unies est célébrée chaque année le 24 octobre.
Les Nations Unies sont l'organisation internationale la plus universelle, ce qui leur confère une portée véritablement mondiale.
L'année 2025 marque le 80e anniversaire des Nations Unies.
En promouvant la paix, les droits humains et le progrès social, y compris l'accès aux soins de santé et à l'éducation, les Nations Unies ont amélioré la vie des populations du monde entier, créant ainsi de meilleures conditions de vie pour tous.
Portrait d'António Guterres« Huit décennies plus tard, on peut établir un lien direct entre la création de l’Organisation des Nations Unies et la prévention d’une troisième guerre mondiale. »
ANTÓNIO GUTERRES, Secrétaire général des Nations Unies
Les Nations Unies restent un forum essentiel et unique pour faire avancer la paix, le développement durable et les droits humains.
Elles s'efforcent d'aider les pays à mettre fin aux horreurs des conflits et à instaurer une paix durable.
L'ONU défend la justice et le respect des droits humains. Elle documente les violations et plaide en faveur d'une protection solide des droits humains dans le monde entier, encourage le respect des lois et des normes internationales et soutient les gouvernements dans leurs efforts de réforme par le biais d'un travail dans plus de 90 pays.
En savoir plus sur le travail des Nations Unies pour la paix et la sécurité
Avec ses agences spécialisées, elle s'attaque à la pauvreté, à la faim et à la maladie et fournit une aide humanitaire dans les situations d'urgence et de crise.
Au cours des huit dernières décennies, les agences des Nations Unies ont considérablement réduit la mortalité infantile et maternelle, sauvé des millions de vies grâce à la vaccination et empêché et contrôlé la propagation de maladies mortelles telles que le paludisme, la tuberculose et le VIH/sida.
Elles aident aussi les pays à développer leurs ressources économiques et sociales, tout en établissant des normes de durabilité.
En savoir plus sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030
Quatre-vingts ans après sa création, les Nations Unies sont confrontées à de nouveaux défis
La crise climatique fait rage, les inégalités se creusent et la pauvreté augmente.
Les fléaux que sont le terrorisme et l’extrémisme violent persistent. De nouvelles menaces apparaissent à mesure que l'intelligence artificielle devient omniprésente, devançant la réglementation.
À l'occasion du 75e anniversaire des Nations Unies, les États Membres se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour les générations actuelles et futures.
En septembre 2021, le Secrétaire général a partagé ses recommandations pour répondre aux défis actuels et futurs dans son rapport, Notre Programme commun, un appel à accélérer la mise en œuvre des objectifs de développement durable et à promouvoir les engagements contenus dans la "déclaration faite à l’occasion de la célébration du 75e anniversaire de l’ONU.
Guidé par le rapport « Notre Programme commun » du Secrétaire général, qui appelle à une gouvernance mondiale, à une coopération multilatérale et à des réformes institutionnelles renforcées, le processus de l'ONU 2.0 est une initiative de modernisation visant à transformer l'ONU pour qu'elle soit plus agile, plus axée sur les données et plus innovante sur le plan numérique, adaptée aux défis du 21e siècle.
En mars 2025, le Secrétaire général a lancé l'Initiative ONU80 afin de transformer la manière dont l'ONU fonctionne, en identifiant les synergies, en examinant la manière dont les mandats sont mis en œuvre et en étudiant les changements structurels potentiels et le réalignement des programmes au sein du système des Nations Unies.
La diplomatie pour la paix est au cœur du travail de l'Organisation face aux défis croissants à la paix et à la sécurité mondiales. Un Nouvel Agenda pour la paix appelle à une action multilatérale pour relever les menaces interdépendantes à notre avenir commun.
Le Pacte couvre un large éventail de questions - paix et sécurité, développement durable, changement climatique, coopération numérique, droits humains, égalité des sexes, jeunesse et générations futures - , ainsi que la transformation de la gouvernance mondiale.
L’approche universelle du multilatéralisme permet aux nations de faire face aux défis mondiaux complexes. « Le multilatéralisme n'est pas une option mais une nécessité pour reconstruire un monde meilleur, plus égalitaire, plus résilient et plus durable ». - António Guterres
En septembre 2024, lors du Sommet de l'avenir, les États Membres des Nations Unies se sont de nouveau engagés à relever ces défis ensemble, en adoptant le Pacte pour l'avenir.
Le Pacte vise à renforcer la coopération internationale au XXIe siècle et à rétablir la confiance dans le multilatéralisme, les Nations Unies et le Conseil de sécurité.
Il prévoit notamment de renforcer la coordination avec les organisations régionales et de garantir la pleine participation des femmes, des jeunes et des groupes marginalisés aux processus de paix.
Il réaffirme l'engagement à respecter le droit international et à régler les différends par le dialogue. Il renforce aussi la nécessité de faire respecter tous les droits humains.
Le Pacte va encore plus loin : il reconnaît que nous devons nous attaquer aux causes profondes des conflits et des tensions par le biais du développement durable. Il prévoit un soutien à la relance des ODD afin d'aider les pays en développement à investir dans leur population et à relever des défis majeurs, tels que la mise en place d'un avenir fondé sur les énergies renouvelables.
Il contient également un Pacte numérique mondial qui appelle à la création d'un organe de gouvernance de l’intelligence artificielle, donnant aux pays en développement un siège à la table des négociations.
Les dirigeants mondiaux doivent maintenant transformer ces accords en stratégies et actions tangibles qui feront une réelle différence dans la vie des tous et toutes.
Ces grandes conférences sont autant d'occasions de faire progresser le travail essentiel des Nations Unies.
La troisième Conférence des Nations Unies sur l'océan vise à accélérer l'action en faveur de la conservation et de l'utilisation durable des océans, qui couvrent plus de 70 % de la surface de la Terre, régulent les grands équilibres environnementaux et fournissent d'immenses ressources et une grande biodiversité.
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La quatrième Conférence internationale sur le financement du développement sera un moment clé pour réduire le déficit de financement des objectifs de développement durable (ODD), notamment en stimulant la mise en œuvre du plan de relance des ODD.
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Le deuxième Sommet mondial pour le développement social vise à recentrer l'action sur la promesse centrale du Programme de développement durable à l'horizon 2030 : que personne ne soit laissé pour compte, sur la base de l'équité, de la justice sociale et de la non-discrimination.
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La 30e conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) mettra l'accent sur la nécessité de mobiliser des fonds pour aider les pays en développement à passer à des économies plus vertes, à s'adapter à l'aggravation des effets du changement climatique et à faire face aux pertes et aux dommages qu'il occasionne.
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(Sous-titres disponibles en français)