L’Assemblée générale a procédé, ce matin, parallèlement au Conseil de sécurité, à l’élection de Mme Phoebe Okowa, du Kenya, comme juge à la Cour internationale de Justice (CIJ) pour y remplacer M. Abdulqawi Ahmed Yusuf, de la Somalie, dont la démission était effective au 30 septembre 2025.
Assemblée générale: Couverture des réunions
L’Assemblée générale a débattu, aujourd’hui, des activités de la Cour pénale internationale (CPI) pour la période 2024/2025. Ouvrant la séance, la Présidente de l’Assemblée générale, Mme Annalena Baerbock, a rappelé que la CPI avait été fondée pour que les responsables des crimes les plus graves rendent des comptes « car ils mettent en péril la paix et la sécurité du monde et érodent les fondements de l’ordre international ».
PLENIÈRE, DOHA, le 4 novembre - L’unanimité qui a entouré l’adoption, plus tôt dans la semaine, de la Déclaration politique de Doha, saluée pour « le souffle nouveau » qu’elle insuffle, n’a pas empêché la formulation, au dernier jour du deuxième Sommet mondial pour le développement mondial qui se tient au Qatar, de vives critiques à l’endroit d’une solidarité internationale jugée toujours insuffisante et d’un système financier structurellement inéquitable. Les tensions géopolitiques se sont également invitées lors de ces débats, clos néanmoins par la déclaration empreinte d’optimisme de la Présidente de l’Assemblée générale. « La conclusion de ce Sommet est un début, pas une fin », a-t-elle dit, en se félicitant du consensus autour de la nécessité du développement social.
PLENIÈRE, DOHA, le 5 novembre - Un développement social durable exige un engagement renouvelé et une action collective qui place les personnes au cœur du développement. Tel est le constat qui a été dressé au deuxième jour du deuxième Sommet mondial pour le développement social qui se tient à Doha, au Qatar, dans une ambiance marquée par un élan renouvelé en ce sens avec l’adoption hier de la Déclaration politique de Doha après celle, en juillet, de l’Engagement de Séville sur le financement du développement.
TABLE RONDE 2, DOHA, le 5 novembre - La seconde table ronde du deuxième Sommet mondial pour le développement social a été l’occasion pour les participants de débattre des progrès réalisés depuis la Déclaration de Copenhague de 1995 et des défis persistants dans la mise en œuvre des engagements en matière de développement social. La discussion a porté sur la nécessité de renouveler la solidarité mondiale, de renforcer la confiance dans les institutions et d’assurer une cohérence entre les politiques économiques, sociales et environnementales pour atteindre les objectifs du Programme 2030.
TABLE RONDE 1, DOHA, le 4 novembre – Plus d’une centaine de participants -États Membres, représentants de la société civile et d’organismes intergouvernementaux- ont participé à cette première table ronde du deuxième Sommet sur le développement social, enorgueillis par l’adoption, ce matin, de la Déclaration politique de Doha. Cette dernière a été décrite comme une « note d’espoir » à plusieurs reprises.
PLENIÈRE, DOHA, le 4 novembre - Les chefs d’État et de gouvernement ont adopté sans vote, ce matin, au lancement du deuxième Sommet mondial pour le développement social qui se tient au Qatar, la Déclaration politique de Doha qui se veut un catalyseur pour le développement et un projet conçu pour les peuples. Cette Déclaration a été adoptée 30 ans après le moment de « clarté morale » qu’avait été le premier Sommet social de Copenhague. « Faisons aboutir ce plan audacieux que l’humanité réclame et mérite », a exhorté le Secrétaire général de l’ONU, appuyé par l’ensemble des intervenants.
L’Assemblée générale a examiné, aujourd’hui, le volumineux rapport 2025 du Conseil des droits de l’homme (CDH), présenté par son Président, M. Jürg Lauber. En présence d’une cinquantaine de délégations, celui-ci a rendu compte des travaux du Conseil lors de ses différentes sessions, ordinaires et extraordinaires, tout en avertissant que la situation actuelle de l’organe « n’est pas tenable », compte tenu des répercussions persistantes de la crise financière de l’ONU.
« Pierre de touche de l’ordre juridique international », « loyale gardienne de la justice, de la paix et de l’état de droit », « symbole et promesse », facteur de « stabilisation » et « d’apaisement ». Ce matin, à l’Assemblée générale, les délégations ont, à une quasi-unanimité, salué le rôle essentiel joué par la Cour internationale de Justice (CIJ) dans un monde « imprévisible » où la confiance dans les institutions internationales est toujours plus érodée.
Avant d’examiner le rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Assemblée générale a adopté, aujourd’hui, par 165 voix pour, 7 contre –dont les États-Unis, Israël et l’Ukraine– et 12 abstentions, sa résolution annuelle sur la nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis depuis 1962. La séance a été marquée par un vif échange entre les deux pays.