Visière solidaire
Visière solidaire est un mouvement social français pour la production de visières dans le contexte de la pandémie de COVID-19. L'équipement est produit par des imprimantes 3D et livré bénévolement à des institutions de santé et pharmacies. Le mouvement regroupe surtout des makers, mais aussi d'autres volontaires, chargés par exemple de la coordination et la distribution des visières[1] .
Contexte
[modifier | modifier le code ]Visière solidaire se forme lors d'une mobilisation de volontaires dans le cadre du manque de masques homologués en France dans le contexte de la pandémie de COVID-19 [1] . Des laboratoires scientifiques se sont aussi convertis en local de production de visières pour soignants[2] .
Précaution
[modifier | modifier le code ]Les visières imprimées ne remplacent pas les masques. Ce sont une protection en plus pour les travailleurs de la santé. L'équipement ne répond encore à aucune norme ou certification précise[1] .
Assemblage
[modifier | modifier le code ]Impact
[modifier | modifier le code ]Lors d'un interview, Anthony Seddiki, l'un des fabricants responsables du mouvement, a dit que 100 000 visières avaient été distribuées jusqu'au [3] .
Visière solidaire est considérée comme « l’une des plus grosses chaînes de solidarité destinée à fabriquer du matériel de protection contre le Covid-19 »[4] .
Liens externes
[modifier | modifier le code ]Notes et références
[modifier | modifier le code ]- ↑ a b et c Philippe Mouret, « Initiative solidaire : FabLabs et "makers" mobilisés pour des visières », sur Dis-leur !, (consulté le )
- ↑ « Des cellules souches aux tests PCR : comment un labo a « pivoté » face au coronavirus », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Par Gérald Moruzzi et Nicolas Goinard et Florian GarciaLe 10 avril 2020 à 21h10, « En Ile-de-France, les fabricants de visières de protection ne chôment pas », sur leparisien.fr, (consulté le )
- ↑ Sandy Dauphin, « Covid-19 : des milliers de visières de protection produites grâce à des imprimantes 3D », sur www.franceinter.fr, (consulté le )