Rue Basse-Porte
Cet article est une ébauche concernant Nantes.
Rue Basse-Porte | |
Situation | |
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Coordonnées | 47° 13′ 16′′ nord, 1° 33′ 29′′ ouest |
Pays | Drapeau de la France France |
Région | Pays de la Loire |
Ville | Nantes |
Quartier(s) | Hauts-Pavés - Saint-Félix |
Début | Rue Jeanne-d'Arc |
Fin | Rue de Bel-Air |
Morphologie | |
Type | Rue |
Longueur | 160 m |
Histoire | |
Création | XIXe siècle |
Anciens noms | Passage de l’Abattoir Rue Moquechien |
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue Basse-Porte Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Basse-Porte Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue Basse-Porte | |
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La rue Basse-Porte est une voie de Nantes, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code ]Située dans le quartier Hauts-Pavés - Saint-Félix, la rue est bitumée, ouverte à la circulation automobile. Rectiligne et longue de 160 mètres, elle relie la rue Jeanne-d'Arc à la rue de Bel-Air [1] . Elle ne rencontre aucune autre rue.
Origine du nom
[modifier | modifier le code ]Son nom évoque l'une des portes qui permettait de franchir la ceinture de fortifications qui entouraient le faubourg du Marchix depuis l'époque du gouverneur de Bretagne, le duc de Mercœur [2] .
Historique
[modifier | modifier le code ]La voie fut créée en même temps que la construction des abattoirs municipaux en 1821 et sera ouverte à la circulation en 1892, entrainant la suppression des grilles de clôture qui contrôlaient son accès[3] .
Ces abattoirs, rasés en 1934 seront remplacés par l'actuel marché de Talensac, inauguré en 1937 qui borde le tronçon sud de la rue.
Après avoir été nommée « passage de l’Abattoir », puis « rue Moquechien »[4] , elle son nom actuel à la suite d'une délibération du conseil municipal du , qui lui attribue le nom d'une ancienne voie qui fut remplacée par la rue Jeanne-d'Arc[5] ,[1] .
Durant la seconde quinzaine d', les 18 platanes bordant la rue sont abattus. En effet, deux d'entre eux étaient porteurs d'un champignon contagieux et mortel pour cette essence : le chancre coloré. C'est première fois que celui-ci était décelé dans le nord-ouest de la France. La ville souhaite profiter de cette occasion pour diversifier son patrimoine arboré en les remplaçant par de nouvelles espèces[6] .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code ]Salle Paul-Fort
[modifier | modifier le code ]- Au no 9, se trouve la « salle Paul-Fort » qui accueillit dès 1973, la « Maison de la Culture de la Loire-Atlantique » nouvellement créée (hébergeait auparavant salle Francine-Vasse sous le nom de « Théâtre club ») jusqu'à son déménagement au Grand T en 1983. Elle est depuis gérée par l'association culturelle La Bouche d'air , dont la vocation est l'organisation de concerts, principalement de chanson française. Le sous-sol de la salle est occupé par un club de jazz, Le Pannonica .
Références
[modifier | modifier le code ]- ↑ a et b « Basse-Porte (rue) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- ↑ « Les fortifications Mercœur », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- ↑ Pied 1906, p. 1.
- ↑ Nom qui ne doit pas être confondu avec l'actuelle rue homonyme, anciennement « ruelle Moquechien ».
- ↑ Pied 1906, p. 8.
- ↑ Nantes Métropole | Ville de Nantes, « Nantes protège ses platanes contre le chancre coloré », sur metropole.nantes.fr (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code ]Sur les autres projets Wikimedia :
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Bibliographie
[modifier | modifier le code ]- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes , A. Dugas, , 331 p., p. 1.
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes , A. Dugas, , 331 p., p. 8.