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Philippe Val

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Pour les articles homonymes, voir Val.

Philippe Val
Philippe Val dans les locaux de France Inter, en février 2013.
Fonctions
Directeur général
France Inter
-
Directeur de la publication
Charlie Hebdo
-
Rédacteur en chef
Charlie Hebdo
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Conjoint
Bérénice Ravache (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Philippe Val, né le à Neuilly-sur-Seine, est un journaliste, chroniqueur, humoriste, écrivain, auteur-compositeur-interprète et chansonnier français.

Dans les années 1970, il est un chanteur engagé, en duo avec Patrick Font, dans le duo Font et Val.

Il a été à la tête du journal Charlie Hebdo durant dix-sept ans, en tant que rédacteur en chef (1992-2004) puis comme directeur de publication (2004-2009), puis il a dirigé France Inter de 2009 à 2014.

Biographie

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Philippe Val, né à Neuilly-sur-Seine le [1] ,[2] d'un père boucher, René Vol devenu Val et d'une mère coiffeuse, est le dernier d'une fratrie de quatre enfants.

Première carrière comme chanteur et humoriste

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Article connexe : Font et Val.

Il arrête ses études à 17 ans et se lance dans la chanson, pour vivre de ses prestations lors de soirées dans les cabarets puis les cafés théâtre. Il est inspiré par Georges Brassens, Léo Ferré ou Jacques Brel qu'il écoutait petit à la radio et allait voir à Bobino. En 1973, il collabore avec la chanteuse Anne Vanderlove pour son disque Non, ouvertement engagé et antimilitariste. Il fait ensuite la rencontre de Patrick Font, avec qui il forme le duo de chansonniers Font et Val qui fait carrière entre 1970 et 1996. Ensemble, ils obtiennent un relatif succès en produisant leurs spectacles à la Pizza du Marais[N 1] , au Théâtre de Dix heures, ainsi qu'au Vrai Chic Parisien, et lors de nombreuses tournées en France. Ils sont accompagnés par Paul Castanier [N 2] (jusqu'en 1989) et Emmanuel Binet (basse). Toutefois, au début des années 1980, il arrive que Philippe Val se produise aussi — en particulier à Paris et à l'Espace Gaîté — sans Patrick Font mais en compagnie de son épagneul Jeff, « le seul chien au monde à chanter du Charles Trenet »[3] .

En 1982, sa signature apparaît sous une pétition de soutien aux inculpés de l'affaire de pédocriminalité du Coral [4] . Mais, en 2020, Philippe Val affirme au magazine Valeurs actuelles que son nom a été ajouté sans son accord[4] .

En 1992, il devient chroniqueur à France Inter, d’abord chez Jean-Luc Hees, dans l’émission Synergie , puis aux côtés de son successeur, Albert Algoud (dans l'émission La partie continue ) et de Frédéric Bonnaud (dans l'émission Charivari ).

Engagé à gauche, Philippe Val participe aux galas de financement du journal Libération , puis collabore au journal pour quelques reportages. C'est ainsi qu'il rencontre Cabu.

En 1996, Patrick Font est poursuivi par le tribunal correctionnel d'Annecy pour attouchements sexuels sur douze élèves de l'école du spectacle qu'il dirigeait[5] . Philippe Val affirme n'avoir jamais rien su des agissements de Font[6] , ce qui sera confirmé par ce dernier[7] . Il rompt également tout lien avec celui qui avait été son partenaire de scène pendant vingt-cinq ans[8] .

Par la suite, parallèlement à son travail dans la presse et à la radio, Philippe Val continue son activité de musicien[9] . Dans les années 1990, il sort deux albums : Paris-Vincennes en 1996[10] et Hôtel de l’univers en 1999[11] . En 2004, il sort un album intitulé Philippe Val[12] .

Direction de Charlie Hebdo

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En 1992, il refonde avec Cabu, après la brève aventure de La Grosse Bertha , le nouveau Charlie Hebdo [13] , héritier du mythique journal des années 1970, et en devient le rédacteur en chef. Par la suite, après la mort de Gébé en avril 2004, il exerce les fonctions de directeur de la rédaction et de directeur de la publication. Il y publie chaque semaine un éditorial dans lequel il pousse des « coups de gueule ». En , Philippe Val se fait casser la mâchoire et plusieurs dents par deux militants anti-IVG qui l’attendaient devant la Maison de la Radio, au sortir de l’émission de Christophe Dechavanne intitulée « Trop de débauche ou trop de morale »[14] .

Ses positions politiques sont alors alignées avec celles des intellectuels de gauche de l'époque, soutenant régulièrement ATTAC ou Le Monde diplomatique , et militant contre le Front national et les intégristes catholiques. Il prend aussi régulièrement des positions qui détonnent avec l'orientation politique de l'hebdomadaire, se montrant favorable aux bombardements de l'OTAN lors de la guerre du Kosovo en 1999 alors que Charlie Hebdo est traditionnellement antimilitariste, ou encore au Traité de Maastricht en 1992 [15] .

Son opposition à l'islamisme devient plus marquée à partir des attentats du 11 septembre 2001, tout comme sa dénonciation de ce qu'il qualifie d'« antisémitisme caché de la gauche propalestinienne ». Il critique alors ouvertement Noam Chomsky qui prône lui une liberté d'expression absolue incluant les théories négationnistes. Cette opposition à l'islamisme s'incarne dans la publication des caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo en 2006. Si l'épisode lui fait acquérir une plus grande notoriété médiatique, il polarise aussi nombre de ses anciens soutiens de la gauche radicale[15] .

Val licencie de l'hebdomadaire le caricaturiste Siné le , avec l'approbation du directeur adjoint de la rédaction Bernard Maris, du rédacteur en chef Gérard Biard et du rédacteur en chef adjoint Charb. Siné est alors accusé par Val d'avoir tenu des propos antisémites à l'encontre de Jean Sarkozy dans les pages mêmes du journal deux semaines plus tôt. Ce qui devient alors l'« Affaire Siné » agite le milieu journalistique et intellectuel français, entre pro-Val et pro-Siné. Le journal dirigé par Val est finalement condamné en 2010 pour licenciement abusif[16] , alors que les procès intentés à Siné pour antisémitisme se soldent par des non-lieu en 2013[17] . Lors de cette affaire médiatique, plusieurs de ses soutiens historiques issus de l'altermondialisme se détournent de lui, alors qu'au contraire certains de ces opposants réguliers lui apportent leur soutien[15] .

En , après l'attentat contre Charlie-Hebdo, il propose de revenir au journal, mais la nouvelle rédaction décline son offre[18] . Il publie le livre témoignage C’était Charlie fin 2015 qui retrace ses années à la tête du journal, mais certains anciens du journal comme Denis Robert lui reprochent « de nombreuses inexactitudes, erreurs et contrevérités » sur l'histoire du journal[19] ,[20] .

Direction de France Inter

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En parallèle à son travail à Charlie Hebdo, Philippe Val intervient fréquemment dans les émissions de Radio France. Il est donc régulièrement invité dans Le Premier pouvoir, émission de critique des médias sur France Culture [21] . En 2006-2007, il participe tous les vendredis à l'émission hebdomadaire de José Artur et David Glaser Inoxydable sur France Inter. À partir de , il donne une chronique hebdomadaire dans Le Sept dix de France Inter.

Le , il rejoint son ami Jean-Luc Hees à Radio France et quitte alors ses fonctions à la tête de Charlie Hebdo[22] . Sa décision de quitter ce journal aurait « déjà été prise à l'issue du procès » des caricatures de Mahomet[23] . Hees le nomme directeur de France Inter en remplacement de Frédéric Schlesinger [24] le [22] , une nomination qui est décrite comme étant due à l'intervention de Carla Bruni-Sarkozy auprès de son époux[25] ,[26] ,[27] ,[28] . Sa nomination à la tête de France Inter sous la présidence de Nicolas Sarkozy intervient au terme d'un long divorce avec la gauche radicale. Il est alors particulièrement vilipendé dans ces milieux politiques, et qualifié notamment de « traître à la gauche »[29] .

Deux heures après sa nomination à France Inter, Philippe Val renvoie Frédéric Pommier, qui faisait chaque matin la revue de presse. La raison officielle serait une mauvaise hiérarchisation de l'information. Mais, d'après Télérama , Arrêt sur images et d'autres médias, dont Libération , qui tiennent leurs sources de l'intersyndicale des journalistes de France Inter, Val n'aurait pas apprécié que Pommier cite Siné Hebdo dans sa revue de presse[30] ,[31] ,[32] ,[33] .

Le , les journalistes de France Inter votent à la majorité une motion contre Philippe Val. Ils expriment leur « colère face aux choix et aux méthodes de Philippe Val »[34] . Ils s'inquiètent notamment de « l'ampleur des changements projetés et considèrent qu'à ce jour le lien de confiance indispensable entre la rédaction et la direction a été rompu. »[35] .

Les reproches contre lui deviennent plus virulents lorsque, le , il fait licencier de France Inter Stéphane Guillon et Didier Porte. En se séparant de deux humoristes vedettes qui assuraient le pic d'audience de la station, il se voit reprocher une collusion avec la présidence de la République[36] ,[37] ,[38] ,[39] .

Par ailleurs, de nombreuses émissions, dont Rue des Entrepreneurs , Allô la planète ou Système disque, sont supprimées entre avril et .

Les critiques envers Philippe Val commencent déjà en , lorsque c'est l'humoriste Gérald Dahan qui est écarté après une chronique hostile à la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie [40] .

En 2011, le conseil des prud'hommes de Paris qualifie l'éviction de Stéphane Guillon d'irrégulière et condamne Radio France à lui verser 212 000 euros de dommages-intérêts, montant qui est augmenté de 23 000 euros par la cour d'appel de Paris au titre du préjudice moral[41] . En 2012, Radio France est également condamnée par le même conseil des prud'hommes à verser quelque 252 000 euros à Didier Porte pour « licenciement sans cause réelle et sérieuse »[42] .

Le , le nouveau PDG de Radio France, Mathieu Gallet, annonce le remplacement immédiat de Philippe Val par son adjointe, Laurence Bloch [43] .

Chroniqueur à Europe 1 et Léman Bleu

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À la rentrée 2021, il rejoint l'antenne d'Europe 1, dont la grille a été fraîchement remaniée, pour y présenter chaque vendredi un édito aux alentours de 7 h 40, dans la matinale de Dimitri Pavlenko.

La même année, il rejoint également la chaîne de télévision locale genevoise Léman bleu pour l’émission de débats Le Poing diffusée chaque mercredi soir[44] .

Prises de positions publiques

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Selon lui, il existerait un poujadisme de gauche [45] . Il soutient que l'extrême gauche « n'est pas parvenue à exorciser » son démon que fut son positionnement « antidreyfusard »[46] et qu'elle n'est pas toujours très lucide face à l'antisémitisme. Il se fait également l'écho des critiques relatives au MRAP sur ces questions (Charlie Hebdo no 715).

Lors d'une rencontre avec les Amis du Crif, Philippe Val affirme : « Le fait que le prix Pulitzer ait été attribué aux journalistes qui ont révélé l'affaire Snowden, est le symbole de la crise de la presse car Snowden est un traître à la démocratie »[47] .

Philippe Val apporte son soutien au journal d'extrême droite Valeurs actuelles lors de son procès intenté par la député LFI Danièle Obono, tout en se disant en être « nullement proche », mais le faisant au nom de la « liberté de la presse et la liberté d'expression ». Selon lui, il s'agirait d'un « procès politique »[48] .

Critiques professionnelles

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Une vive critique est adressée aussi au livre de Philippe Val Malaise dans l'inculture par Bernard Lahire dans son ouvrage Pour la sociologie, et pour en finir avec la prétendue culture de l'excuse[49] .

Ses apparitions médiatiques et sa fréquentation des sphères de pouvoir lui valent des critiques et des railleries de la part de certains de ses confrères comme Bernard Langlois, Olivier Cyran, Daniel Mermet ou Serge Halimi [50] ,[51] .

Vie privée

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Philippe Val a épousé le Bérénice Ravache, secrétaire générale de Radio France de 2010 à 2014, directrice de FIP [52] depuis 2017, et il est père d'un fils né en 2014[53] .

Publications

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Discographie

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Albums solo

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1980 : Ma P'tite Chérie

RCA PL37419 33 tours

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1996 : Paris-Vincennes
  1. Chanson de marin
  2. La factrice
  3. La corrida
  4. Où est le bout du monde
  5. Mon chien
  6. Paris-Vincennes
  7. Clothilde
  8. Le cinéma
  9. La chatte à ma sœur
  10. Les versets érotiques
  11. Chanson pour Chico Mendès
  12. Les gens ne veulent pas la guerre
  13. Soixante-huit
  14. Le métropolitain
  15. Remerciement
1999 : Hôtel de l'Univers
  1. Hôtel de l’Univers
  2. Vive le sport
  3. L’embarquement
  4. Halte à la violence
  5. Promenade sentimental
  6. Chanson pour Félix Leclerc
  7. La marelle
  8. La Marne
  9. Le joueur de clairon
  10. HLM de Paris
  11. Léopoldine
  12. Averroès
  13. Le serpent et le hérisson
  14. Résistance
2004 : 2004
  1. Ouvert la nuit
  2. Pour tes semelles
  3. Vienne
  4. Testament provisoire
  5. Verre brisé
  6. Cadillac
  7. A la claire fontaine
  8. TGV
  9. Averroès
  10. Les globe-trotters
  11. Bernadette
  12. Tout est bon
  13. L’eau de la pluie
  14. Ils l’ont appelé New York
  15. Fragments du testament de Villon

Notes et références

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  1. Aujourd’hui Théâtre des Blancs Manteaux.
  2. L'ancien pianiste de Léo Ferré.

Références

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  1. deuxième paragraphe, sur le site du Parisien
  2. Assignation en justice, sur le site storage.canalblog.com
  3. « Un Val très en grâce », Jean-Pierre Thiollet, Le Quotidien de Paris , 17 juillet 1981.
  4. a et b Amaury Brelet, « Quand Charlie Hebdo défendait (aussi) la pédophilie », sur valeursactuelles.com, Valeurs actuelles, (consulté le )
  5. « Huit ans de prison requis contre Patrick Font », article journal L'Humanité du 04/03/1998, consulté le 7 novembre 2014.
  6. Philippe Val victime d'une mise en quarantaine? «Depuis l'affaire Font, on me traîne dans la merde»., Libération, 23 décembre 1996
  7. «Les frangins de la banque», Le Mague, février 2003.
  8. Le mal appris Libération - Next, 15 juillet 2009
  9. « Philippe Val », sur Discogs (consulté le )
  10. « Philippe Val - Paris - Vincennes », sur Discogs (consulté le )
  11. « Philippe Val - Hôtel de L'Univers », sur Discogs (consulté le )
  12. « Philippe Val - Philippe Val », sur Discogs (consulté le )
  13. Biographie sur le site evenement.fr
  14. Biographie sur bernard-henri-levy.com.
  15. a b et c Emmanuelle Anizon, « Philippe Val ou le "malentendu" », Télérama,‎ (lire en ligne).
  16. « Siné, caricaturiste provocateur et figure historique de "Charlie Hebdo" », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. Delfeil de Ton, « "L'Affaire Siné" et les biceps de la Licra », Le Nouvel Obs,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. L'Après-Charlie, Arrêt sur images, 20 février 2015
  19. Des anciens de Charlie se liguent contre le livre de Philippe Val, Les Inrocks, 4 janvier 2016.
  20. "'C'était Charlie' contient de nombreuses erreurs et contrevérités" : lettre à l'éditeur de Philippe Val, L'Obs, 3 janvier 2016.
  21. « Directeur de Charlie Hebdo », sur galileo-concept.com (version du sur Internet Archive ).
  22. a et b Philippe Val quitte Charlie Hebdo et rejoint Jean-Luc Hees à Radio France, Libération.fr
  23. « Philippe Val quitte "Charlie" », Charlie Hebdo,
  24. « Schlesinger : Val peut réussir à France Inter »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ), TéléObs
  25. Patrick Buisson, La Cause du peuple, Perrin, 2016, p.196 et suiv.
  26. «Philippe Val comme trophée gouvernemental» de Véronique Brocard pour Télérama le 26 octobre 2009
  27. «Luc Chatel: Philippe Val est une prise de guerre sarkozyste» de Régis Soubrouillard pour Marianne le 29 octobre 2009
  28. Du rififi à France Inter : 22, v’là Philippe Val !, acrimed.org
  29. Philippe Val : fini de rire, Le Monde , 17 juin 2009
  30. France Inter: Philippe Val vire Frédéric Pommier de la revue de presse, Libération
  31. France Inter : Philippe Val démet Frédéric Pommier, Le Figaro,
  32. Philippe Val secoue le Pommier à France-Inter, Marianne,
  33. Philippe Val prive Frédéric Pommier de la revue de presse de France Inter, L'Express,
  34. « « Les journalistes de France Inter expriment leur colère contre Philippe Val » Accès libre, sur nouvelobs.com, Le Nouvel Obs, (consulté le ).
  35. « Val masqué à France Inter », Libération, 18 juin 2010.
  36. « Humoristes : les pieds dans le débat » par Arrêt sur images
  37. « Guillon et Porte virés de France Inter, mais largement soutenus », Libération, 23 juin 2010.
  38. Christophe Nobili écrit dans Le Canard enchaîné du 30 juin 2010 (« Bal tragique à France Inter : deux morts », p. 1) : « Treize mois à peine après avoir été nommés par Sarko à la tête de Radio France et de France Inter, Jean-Luc Hees et Philippe Val ont viré les deux humoristes qui cognaient le plus sur le pouvoir sarkozyste et faisaient grimper l'audience, le tout à deux ans de la présidentielle. Il fallait le faire. »
  39. « Nicolas Sarkozy en rêvait, Jean-Luc Hees et Philippe Val l'ont fait » souligne Michel Abescat dans Télérama , no 3155, 30 juin 2010, p. 96.
  40. « Gérald Dahan débarqué de France Inter », Libération
  41. « Stéphane Guillon gagne son procès en appel contre Radio France », L'Express, 16 janvier 2013.
  42. « Didier Porte licencié : France Inter condamné à payer 252 000 euros », Le Parisien, 11 avril 2012.
  43. France Inter : Philippe Val part, Laurence Bloch lui succède, Nouvelobs.com
  44. Daniella Gorbunova, « Philippe Val provoque dans «Le Figaro» : L’ex-directeur de Charlie Hebdo et figure de Léman Bleu se dit islamophobe », sur Blick , (consulté le )
  45. Lire Charlie Hebdo du 22 juin 2005 (extraits)
  46. Soirée Théma sur Arte, le mardi 13 avril 2004, « De quoi j’me mêle : tous manipulés ? ». Lire un compte-rendu sur le site de CQFD
  47. Pierre Haski, « Pour Philippe Val, Snowden est un « traître à la démocratie » », sur Rue 89, (consulté le ).
  48. Camille Polloni, « Danièle Obono face à « Valeurs actuelles » : « Je ne cherche pas des excuses, j’attends la justice » », sur Mediapart, (consulté le )
  49. Bernard Lahire, Pour la sociologie: et pour en finir avec une prétendue culture de l'excuse, la Découverte, coll. « Cahiers libres », (ISBN 978-2-7071-8860-1). Voir aussi Pascale Pellerin, « Philippe Val et les Lumières : le bannissement de Rousseau, outil d’une supercherie intellectuelle ?: », Lumières, vol. N° 34, no 2,‎ , p. 77–89 (ISSN 1762-4630 , DOI 10.3917/lumi.034.0077 , lire en ligne, consulté le )
  50. Critique des propos de Val sur Ben Laden et autres sujets : « Philippe Val sur France Inter : un récital de mensonges et de calomnies contre Chomsky »
  51. Pierre Rimbert, Philippe Val et les Précieuses ridicules, le despotisme des éclairés, Le Monde Diplomatique, juin 2009, page 28, texte en ligne.
  52. « Nomination à Fip : Bérénice Ravache directrice de Fip - 2017 06 », sur radiofrance.fr (consulté le ).
  53. On n'est pas couché, France 2, 26 janvier 2019.
  54. https://www.transfuge.fr/2020/08/27/philippe-val-on-vit-une-epoque-ou-la-liberte-dexpression-est-protegee-par-les-tribunaux-et-contestee-par-la-rue-ou-les-reseaux-sociaux/

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Sébastien Fontenelle, Même pas drôle: Philippe Val, de "Charlie Hebdo" à Sarkozy, Libertalia, coll. « À boulets rouges », (ISBN 978-2-918059-13-4, lire en ligne)
  • Augustin Scalbert, La Voix de son maître ? France Inter et le pouvoir politique : 1963-2012, Paris, Nova Éd., 2012.
  • Sébastien Fontenelle, « « Philippe Val essentialise les "Arabes" » », dans Les briseurs de tabous: intellectuels et journalistes anticonformistes au service de l'ordre dominant, la Découverte, coll. « Cahiers libres », (ISBN 978-2-7071-6434-6)

Liens externes

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