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Paul de Chamberet

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Paul de Chamberet
Fonctions
Sous-préfet de Mayenne
-
Alexandre de Montbron (d)
Alexandre Massabiau (d)
Sous-préfet de Moissac
24 -
Sous-préfet de Provins
-
Paul Bourdier (d)
Charles Lefebvre du Grosriez (d)
Sous-préfet de Péronne
-
Secrétaire général de la préfecture de Saône-et-Loire (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Pseudonyme
Nationalité
Activités
Famille
Père
Autres informations
Conflit
Distinction

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Paul de Chamberet, né le à Paris et mort le dans sa ville natale, est un haut fonctionnaire puis publiciste français.

Biographie

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Né le 20 mars 1848 à Paris, au 17 ou 19 du boulevard de la Madeleine, Paul-Joseph Tyrbas de Chamberet est le fils de Charles-Gabriel-Hippolyte Tyrbas de Chamberet, capitaine d'état major, et d’Élisabeth-Geneviève Tyrbas de Chamberet, née Prévost[1] .

Paul de Chamberet commence ses études classiques au lycée Bonaparte [2] . Après le baccalauréat, Paul de Chamberet suit pendant trois ans les cours de la faculté de droit de Nancy tout étant attaché au cabinet du préfet de la Meurthe [3] à partir de 1866[4] . Licencié en droit en 1868, il entre la même année au service d'Alfred Blanche, secrétaire général de la préfecture de la Seine [5] .

Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, il rejoint la garde mobile avec le grade de lieutenant et sert d'officier d'ordonnance au général de Liniers [3] . Ces services lui valent d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur le 27 juillet 1871[5] .

Le 1er juin 1872[6] , il épouse à Dijon Louise-Marthe-Octavie Coffin (1853-1928). Le couple aura trois enfants, Raoul (1873-1917), secrétaire d'ambassade, Geneviève (1877-19..), religieuse carmélite, et Gérard (1887-1941), compositeur de musique et fabricant de mouches de pêche.

Secrétaire général de la préfecture de Saône-et-Loire de 1871 à 1873[5] , il occupe, sous la présidence de Mac Mahon, plusieurs postes de sous-préfet, dans les arrondissements de Péronne (1873-1876), Provins (1876-1877), Moissac (1877) et Mayenne (1877). Cette carrière administrative prend fin après la victoire des républicains aux élections législatives de 1877 et la chute du gouvernement monarchiste du duc de Broglie [3] .

Paul de Chamberet se consacre dès lors à une carrière journalistique et littéraire. Il collabore tout d'abord au Moniteur universel entre 1878 et 1879. En 1881-1882, il est l'un des administrateurs du Courrier du dimanche, un hebdomadaire libéral relancé par Barthélemy Saint-Marc Girardin et Richard de Lavallée[4] . Il écrit pour divers journaux, tels que Le Nouvelliste de Bordeaux, dont il rédige la critique dramatique à partir de 1893, ou le Nice mondain, où il signe des chroniques du pseudonyme de « Pierre de Varaucour »[2] . Il devient par la suite un membre actif de plusieurs associations, dont celle de la presse monarchique et celle des publicistes chrétiens[3] .

Il s'associe également à différentes sociétés financières et industrielles. Au début des années 1880, il préside ainsi la Société des brevets réunis. Fondateur ou administrateur de plusieurs compagnies d'assurances [4] , il fait paraître une brochure sur les assurances-vie [2] et travaille comme inspecteur d'assurance dans les années 1880-1890[7] .

Lors des élections législatives de 1881, il se porte candidat dans l'arrondissement de Provins, dont il avait été le sous-préfet avant la crise du 16 mai 1877. Il s'y présente comme un républicain très modéré, sollicitant les suffrages des « conservateurs libéraux » et des « républicains libéraux »[8] . Évoquant « des considérations personnelles et imprévues », il retire finalement sa candidature avant le premier tour de scrutin[9] .

Le 28 décembre 1886, il est condamné à 1000 francs d'amende pour infractions à la loi du 24 juillet 1867 sur les sociétés commerciales en tant qu'ancien associé de Charles Savary au sein de la compagnie d'assurances L'Union nationale[10] . Cette condamnation, aggravée en appel (amende de 3000 francs) le 15 mars 1888[11] , lui vaut d'être suspendu pendant trois mois de la Légion d'honneur[12] .

En 1896, il est l'un des membres du jury du concours de La Libre Parole sur l'étude « des moyens pratiques d'arriver à l'anéantissement de la puissance juive en France » [13] . En 1899, il adhère au manifeste de la Ligue de la patrie française [14] .

Déjà malade depuis plusieurs années[3] , il est mortellement frappé d'une insolation [15] et expire le 9 juillet 1902 à son domicile du no 20 de la rue des Capucines [16] . Après une cérémonie religieuse à l'église de la Madeleine, il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 25).

Notes et références

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  1. Archives de Paris, état civil reconstitué, actes de naissance du 20 mars 1848, 5e lot (vue 12 sur 51).
  2. a b et c Curinier, p. 170-171.
  3. a b c d et e H. de Missy, p. 209-211.
  4. a b et c Louis Bourne, p. 233-234.
  5. a b et c Glaeser, p. 99.
  6. Archives départementales de la Côte-d'Or, état civil de Dijon, registre des mariages de 1872, acte no 175 (vue 155 sur 360).
  7. L'Argus, 21 août 1898, p. 1.
  8. Feuille de Provins, 6 août 1881, p. 2.
  9. Feuille de Provins, 13 août 1881, p. 2.
  10. La Loi, 14 janvier 1887, p. 42-43.
  11. Le Droit, 21 avril 1888, p. 384.
  12. Dossier LH//2640/28 de la base Léonore.
  13. La Libre Parole , 9 juin 1896, p. 3.
  14. Le Journal , 5 janvier 1899, p. 3.
  15. Le Temps , 11 juillet 1902, p. 3.
  16. Archives de Paris, état civil du 2e arrondissement, registre des décès de 1902, acte no 525 (vue 14 sur 31).

Voir aussi

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Bibliographie

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Notices biographiques sur Paul de Chamberet

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Œuvres de Paul de Chamberet

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  • Les Assurances sur la vie, Paris, Warnier, 1896, 36 p.
  • Une Nuit de Paris. Au pays du vice et de la misère, Paris, Warnier, 1897, 13 p. (consultable en ligne sur Gallica).
  • Les Poussières de la rampe : notes théâtrales, Paris, Charles, 1898, 87 p. (consultable en ligne sur Gallica).

Liens externes

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