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Jim O'Neill

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Pour les articles homonymes, voir O'Neill.

Jim O'Neill
Illustration.
Jim O'Neill en 2020.
Fonctions
Secrétaire commercial au Trésor

(1 an, 4 mois et 9 jours)
Premier ministre David Cameron
Theresa May
Gouvernement Cameron II
May I
Prédécesseur Paul Deighton
Successeur Lucy Neville-Rolfe (indirectement)
Membre à la Chambre des lords
En fonction depuis le
(9 ans, 9 mois et 8 jours)
Biographie
Nom de naissance Terence James O'Neill
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Manchester (Angleterre, Royaume-Uni)
Nationalité Britannique
Parti politique Indépendant
Diplômé de Université de Sheffield
Université de Surrey
Profession Économiste
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Jim O'Neill, né le à Manchester, est un économiste britannique, qui a travaillé pour la firme Goldman Sachs, avant sa nomination en tant que sous-secrétaire d'État parlementaire, poste qu'il quitte en 2016.

Biographie

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Après des études à l'université de Sheffield, il entre dans la finance d'entreprise, avant de diriger Goldman Sachs Asset Management[1] .

Il est principalement connu pour ses analyses économiques concernant le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. Il utilise le terme BRIC dès 2001 pour les désigner, dans son article « Building Better Global Economic BRICs. »[2] .

Il est également l'auteur du sigle MIKT pour désigner le groupe de pays Mexique, Indonésie, Corée du Sud et Turquie [3] .

Jim O'Neill a un intérêt pour le Forex. Il y obtient un certain succès. En 2005, Gavyn Davies (en) le décrit comme « le meilleur économiste de Forex de la dernière décennie »[4] .

Le , au moment de la crise de la dette publique grecque, il estime que la zone euro sera démantelée en cas d'intégration budgétaire plus poussée. Marc Roche estime que Jim O'Neill « tient le haut du pavé dans la défénestration de l'euro »[5] .

Le , la banque Goldman Sachs annonce dans un communiqué que Jim O'Neill quittera ses fonctions dans le courant de l'année pour des raisons qui restent encore inconnues. Il s'agirait cependant selon plusieurs analystes d'un différend quant au positionnement stratégique de la filiale de gestion Goldman Sachs Asset Management[6] .

En , Jim O'Neill déclare que l’acronyme « BRIC » n’aurait plus aucun sens : « si je devais le changer, je ne laisserais plus que le « C », a-t-il remarqué avant d’ajouter ironiquement : « mais cela ne ferait sans doute pas un excellent acronyme... » [7] .

Nominations

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Créé pair à vie le , titré « baron O'Neill of Gatley », il entre en tant que membre à la chambre des lords [8] .

Références

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  1. (en) « The Outlook for Emerging Markets: from BRICs to the N-11 », The Chicago Council on Global Affairs (consulté le )
  2. (en) « Building Better Global Economic BRICs » in Global Economics Paper No: 66, goldmansachs.com [PDF]
  3. (en) Gwen Robinson, « BRICs, MIKTs and O’Neill’s ‘lucrative lexicon’ », Financial Times, FT Alphaville (en), (consulté le )
  4. (en) Top foreign-exchange economist anywhere in the world in the past decade : Meet Goldman's Rock Star, www.businessweek.com
  5. Goldman Sachs, le trait d'union entre Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos, Marc Roche, Le Monde, 14 novembre 2011
  6. (fr) « Jim O'Neill quittera Goldman Sachs dans l'année », Le Monde, (consulté le )
  7. « China Only BRIC Country Currently Worthy of the Title -O’Neill », sur The Wall Street Journal , (consulté le )
  8. (en) The London Gazette, page 10180, issue 61246, 3 juin 2015

Articles connexes

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Liens externes

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