Jean Houdemon
Jean, Paul, Marie Houdemon | |
Naissance | La Flèche (Sarthe) |
---|---|
Décès | (à 75 ans) Paris 5e arrondissement |
Origine | Drapeau de la France France |
Arme | Aéronautique militaire |
Grade | Général d'armée aérienne |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Jean Houdemon, né le à La Flèche (Sarthe) et mort le à Paris 5e arrondissement, était un aviateur militaire français. Combattant durant la Première Guerre mondiale, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, il a fini sa carrière comme général d’armée aérienne et gouverneur de l’Hôtel des Invalides, où il est inhumé.
Biographie
[modifier | modifier le code ]Belle Époque
[modifier | modifier le code ]Jean, Paul, Marie Houdemon naît le à La Flèche (Sarthe)[1] . Il est le fils de Georges Houdemon (né en 1850) et de Claire Lucile Marguerite Beaupère (née en 1862), propriétaires[2] .
Il entre à Saint-Cyr le [2] dans la 88e promotion « Henri de La Tour d’Auvergne »[3] . Quand il en sort en 1905, il choisit l’arme de la cavalerie [4] . À l’école de cavalerie de Saumur, il se lie d’amitié avec un jeune stagiaire américain : George Smith Patton. Ensemble, ils étudient les campagnes de Napoléon Ier [1] .
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code ]Il entre à l’état-major de la 63e division d’infanterie de campagne en et participe aux combats des 7, 13 et . Blessé à Port-Fontenoy près de Soissons, il a le nerf radial sectionné. Il est hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière à Paris [1] . Il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur le [2] et nommé capitaine le . Le , il rejoint l’état-major de la Xe armée du général Joseph Brugère [1] .
En 1916, il passe dans l’aviation [5] et obtient son brevet de pilote en [4] . Multipliant les reconnaissances audacieuses au-dessus des lignes ennemies, il est blessé une seconde fois en . Atteint d’une balle explosive à la hanche gauche, il parvient cependant à rejoindre les lignes alliées[1] .
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code ]Professeur à l’École supérieure de guerre en 1927, il rédige un rapport qui marque une étape dans la liaison entre les armes[1] .
En , il prend le commandement du 34e régiment d’aviation. Il est affecté le à l'état-major des forces aériennes au Ministère de l'Air [1] . En 1935, il devient le premier commandant de l'École de l'air. Il est nommé général de brigade aérienne le [4] .
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code ]En 1939, il est nommé commandant de la zone d'opérations aériennes Sud. Le , il commande la zone d'opérations aériennes des Alpes [1] . Après l'Armistice du 22 juin 1940, il est placé en congé du personnel navigant. Il se retire à Pont-à-Mousson, où il est arrêté par les Allemands pour ses activités de Résistance en 1944 [4] . Il est prisonnier en Bavière de à , à Trèves puis à Coblence et à Plansee, au Tyrol. Il est délivré par la IIIe armée américaine et regagne Paris à bord de l'avion personnel du général Patton [1] .
Après-guerre
[modifier | modifier le code ]Il est le 35e gouverneur militaire de l’Hôtel des Invalides de 1951 jusqu'à sa mort en 1960. Il est élu à ce titre membre d'honneur de l'association nationale des croix de guerre, fondée en 1919 par le vice-amiral Emile Guépratte.
Il meurt à l’Hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce le . Il est inhumé à l’Hôtel des Invalides, dans le caveau des gouverneurs[6] .
Vie privée
[modifier | modifier le code ]Il se marie le à Paris 5e arrondissement avec Louise Thérèse Lehugeur (1886-1952). Ils ont trois filles : Jacqueline (née en 1912), Colette (née en 1913) épouse de Jean Bécourt-Foch, et Catherine (née en 1915)[2] .
Distinctions
[modifier | modifier le code ]- Grand-croix de la Légion d'honneur Grand-croix de la Légion d'honneur (25 janvier 1949)[7] , la décoration lui est remise par le général Paul Dassault, Grand Chancelier de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre –
- Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre – avec étoile de vermeil
- Grand officier de l'ordre de la Couronne d'Italie Grand officier de l'ordre de la Couronne d'Italie (Italie)
- Grand-Officier de l'ordre du Nichan Iftikhar (Tunisie)
Notes et références
[modifier | modifier le code ]- ↑ a b c d e f g h et i Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 517-518
- ↑ a b c et d Alain Garric, « Jean HOUDEMON Le Général », sur Geneanet (consulté le ).
- ↑ Général de brigade (2s) Jean Boÿ, « Historique de la 88e promotion (1903-05), promotion de la Tour d’Auvergne », .
- ↑ a b c et d « Biographies résumées des parrains des promotions de l'Ecole de l'air (EA) », sur Traditions de l'Armée de l'air (consulté le ).
- ↑ « Général Jean HOUDEMON », sur Geneanet (consulté le ).
- ↑ Beyern 2008, p. 167.
- ↑ « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code ]- Bernard Marck (préf. Pierre Clostermann), Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1128 p. (ISBN 978-2-84734-060-0, OCLC 62293117 ), p. 517-518.
- Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Paris, Cherche Midi, , 377 p. (ISBN 978-2-7491-1350-0), p. 167.
- Naissance en mars 1885
- Naissance à La Flèche
- Aviateur français
- Aviateur français de la Première Guerre mondiale
- Aviateur français de la Seconde Guerre mondiale
- Résistant français
- Gouverneur des Invalides
- Décès en octobre 1960
- Décès à l'hôpital du Val-de-Grâce
- Décès à 75 ans
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Grand officier de l'ordre de la Couronne d'Italie
- Grand officier de l'ordre du Nichan Iftikhar
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Général français promu en 1938