Jacques de Guigné
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Joseph Francis Benoit Jacques de GuignéVoir et modifier les données sur Wikidata |
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Antoinette de Charette de la Contrie |
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Marie Joseph Florent Léon Adrien Lagourgue (d) (cousin germain maternel)Voir et modifier les données sur Wikidata |
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Le comte Jacques de Guigné, né le , à Soengiei-Silcambing sur l'île de Sumatra (Indonésie), et mort pour la France le 22 juillet 1915, à Hohrod (Haut-Rhin), est un militaire et militant de l'Action française de confession catholique. Il est le père de la vénérable Anne de Guigné.
Biographie
[modifier | modifier le code ]Jacques de Guigné est le fils de Paul de Guigné (1844-1924), zouave pontifical, fait comte romain par le pape Léon XIII [1] . Sa mère est Julie Lagourgue (1850-1909), fille du défunt maire et conseiller colonial Bernard Lagourgue (1790-1863) et de Françoise Adam de Villiers (1813-1892)[1] .
Il fait son éducation au collège Saint-Joseph-de-Tivoli à Bordeaux d'où il sort avec le Prix d'honneur[2] .
Il entre à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1902 et intègre la promotion du Sud-Oranais (1902-1904)[2] ,[3] . Par la suite, il est incorporé dans les chasseurs alpins à Chambéry avant de donner sa démission en restant officier de réserve l'année de son mariage célébré le 31 mai 1910 à Aubigny avec Antoinette de Charette de la Contrie (1886-1978)[1] . De cette union, il a quatre enfants dont Anne de Guigné (1911-1922) qui naît dans la demeure familiale, au château de La Cour, et déclarée vénérable par le pape Jean-Paul II [4] . En tant que catholique dévot, toute la famille assiste à la messe chaque dimanche dans la chapelle du château familial[5] ,[4] . Il a une grande influence sur l'éducation religieuse de ses enfants[3] .
Après sa démission de l'armée, Jacques de Guigné s'engage au sein de l'Action française et devient président des groupes de la Haute-Savoie et de la section d'Annecy [2] ,[6] ,[7] .
En parallèle de son engagement politique, il obtient une licence de droit à la faculté de droit de Grenoble en 1913[2] .
Lors de la Grande Guerre, il reprend du service et se voit promu capitaine au 114e bataillon de chasseurs alpins le 16 juillet 1915[1] . Pour sa bravoure, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le [8] . Il fait ses adieux à sa famille le 3 mai 1915[9] . Pendant le conflit, il est blessé une première fois à Saulcy-en-Lorraine le 30 août 1914 pour une fracture du pied[2] . Il est blessé une seconde fois à la tête de sa compagnie puis une troisième fois grièvement le 11 février 1915[2] . Il est finalement tué au champ d'honneur le 22 juillet 1915 sur la Crête du Linge[10] ,[11] .
Postérité
[modifier | modifier le code ]Son petit-fils, le général Yves de Guigné et sa famille lui rendent hommage un siècle plus tard le 22 juillet 2015[12] ,[13] .
Distinctions
[modifier | modifier le code ]- Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre –, avec palme[2]
- Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur (1914)[8]
Références
[modifier | modifier le code ]- ↑ a b c et d Yves Castel, Histoire de familles des Mascareignes, TheBookEdition, (ISBN 978-2-9577668-0-2, lire en ligne)
- ↑ a b c d e f et g Livre d'or de l'école libre de Saint-Joseph-de-Tivoli, Bordeaux, , 388 p. (lire en ligne), p. 138-140
- ↑ a et b « Notice biographique – Jacques de Guigné (1883-1915) », sur ANNE DE GUIGNÉ (consulté le )
- ↑ a et b Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie, La Fontaine de Siloë, (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne)
- ↑ « D’Annecy à Cannes, dans les pas d’Anne de Guigné », sur Aleteia, (consulté le )
- ↑ L’Action française, (lire en ligne)
- ↑ André Laudouze, Dominicains français et Action française, 1899-1940: Maurras au couvent, Editions de l'Atelier, (ISBN 978-2-7082-2610-4, lire en ligne)
- ↑ a et b « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- ↑ Martin Béhé, Aux enfants d'Alsace, nos beaux soldats des Vosges, FeniXX, (ISBN 978-2-307-32376-1, lire en ligne)
- ↑ Marie-Dominique Poinsenet, Anne de Guigné: Quand une enfant rencontre Dieu... 25 avril 1911-14 janvier 1922, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-307-09464-7, lire en ligne)
- ↑ « Faire une recherche - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- ↑ « Orbey. Hommage au capitaine Jacques de Guigné », sur www.lalsace.fr (consulté le )
- ↑ « Campagne du 106e B.C.P - LE LINGE - (Mars-Septembre 1915) - 7e partie - Une commémoration originale et émouvante », sur www.14-18hebdo.fr (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code ]Sur les autres projets Wikimedia :
- Jacques de Guigné, sur Wikimedia Commons
Liens externes
[modifier | modifier le code ]- Ressource relative aux militairesVoir et modifier les données sur Wikidata :
- Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
- Personnalité de l'Action française
- Naissance en octobre 1883
- Décès en juillet 1915
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1914
- Militaire français de la Première Guerre mondiale
- Mort pour la France
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Élève de Saint-Joseph de Tivoli à Bordeaux
- Titulaire de la croix de guerre 1914-1918