Georges Prost (résistant)
Cet article concerne le Compagnon de la Libération français. Pour le footballeur français, voir Georges Prost (footballeur).
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Georges prost | ||
Georges Prost (résistant) | ||
Naissance | Foussemagne (Territoire de Belfort) |
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Décès | (à 29 ans) Guémar (Haut-Rhin) |
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Origine | Drapeau de la France France | |
Allégeance | Drapeau français République française Drapeau de la France Forces françaises libres |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Lieutenant | |
Années de service | 1935 – 1945 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 |
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Georges Prost, né le à Foussemagne et Mort pour la France [1] le à Guémar, est un militaire et résistant français, Compagnon de la Libération.
Biographie
[modifier | modifier le code ]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code ]Fils d'un lieutenant d'infanterie, Georges Prost naît le 26 mai 1915 à Foussemagne, alors dans l'arrondissement de Belfort [2] . Il grandit en Allemagne où son père sert dans l'armée d'occupation de la Rhénanie avant d'étudier à Belfort dans un institut marianiste où il obtient son baccalauréat[3] .
En 1935, il s'engage dans l'armée et est affecté au 35e régiment d'infanterie [4] . Volontaire pour servir au Levant, il débarque à Beyrouth en 1938 et s'y trouve encore lorsqu'éclate la seconde guerre mondiale[4] .
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code ]Ne participant pas à la bataille de France, il se trouve en Syrie quand est signé l'armistice du 22 juin 1940 et reste affecté à l'armée d'armistice tout en songeant à poursuivre le combat[3] . L'occasion lui en est donné lors de la campagne de Syrie en 1941[3] . Rejoignant alors les forces françaises libres, il est promu aspirant et affecté à la 22e compagnie nord-africaine, subordonnée à la 1re brigade française libre du général Kœnig [3] . Au sein de cette unité, il prend part à la guerre du désert en Libye où il participe à la bataille de Bir Hakeim en mai et juin 1942, puis en Égypte où il combat lors de la seconde bataille d'El Alamein en octobre suivant[3] .
Promu sous-lieutenant en mars 1943, il participe à la campagne de Tunisie à l'issue de laquelle la 22e compagnie nord-africaine est renforcée et devient le 22e bataillon de marche nord-africain [3] . Il participe à la campagne d'Italie à partir d'avril 1944 et s'y illustre tout particulièrement lors de la bataille du Garigliano, obtenant une citation à l'ordre du corps d'armée pour avoir remplacé son chef blessé, puis une seconde à l'ordre de l'armée pour sa conduite générale au feu[3] . Débarquant en Provence en août 1944, il est engagé dans la bataille de Toulon et suis l'avancée de son unité dans la Libération de la France jusqu'à sa région d'origine[3] . Promu lieutenant en octobre 1944, il obtient une permission pour Noël et peut retourner dans son village natal, à seulement quelques kilomètres du front, et passer du temps avec sa famille qu'il n'a pas revu depuis six ans[3] . De retour dans son unité, il prend part à la bataille d'Alsace [3] .
Le 23 janvier 1944, il combat au nord du village d'Illhaeusern [5] . Alors qu'il mène sa section à proximité de la maison forestière de Junghurst, sur le territoire de la commune de Guémar, il est tué par balle[5] ,[2] . D'abord inhumé à Obernai, il est ensuite réinhumé à Montreux-Château [4] .
Décorations
[modifier | modifier le code ]Par décret du 17 novembre 1945 Croix de guerre 1939-1945
Avec une palme et une étoile de vermeil
Hommages
[modifier | modifier le code ]- À Montreux-Château, son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de la commune[6] .
- À Besançon, son nom figure sur le Monument de la Libération[7] .
Références
[modifier | modifier le code ]- ↑ « Georges Prost », sur Mémoire des Hommes
- ↑ a et b « Acte de naissance de Georges Prost - 1E49NDM7/N°1 », sur Archives départementales du Territoire de Belfort
- ↑ a b c d e f g h i et j Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
- ↑ a b et c « Biographie - Ordre National de la Libération »
- ↑ a et b Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
- ↑ « Monument aux Morts de Montreux-Château », sur Mémorial GenWeb
- ↑ « Monument de la Libération de Besançon », sur Mémorial GenWeb
Voir aussi
[modifier | modifier le code ]Bibliographie
[modifier | modifier le code ]- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
- François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).
- Olivier Wieviorka , Histoire de la Résistance : 1940-1945, Paris, Éditions Perrin, , 575 p. (ISBN 978-2-262-02799-5 et 2-262-02799-4, OCLC 827450568 ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code ]Liens externes
[modifier | modifier le code ]- Résistant français
- Officier des Forces françaises libres (terrestres)
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Naissance en mai 1915
- Naissance dans le Territoire de Belfort
- Décès en janvier 1945
- Décès dans le Haut-Rhin
- Décès à 29 ans
- Mort pour la France