Gérard Latulippe
Gérard Latulippe | |
Fonctions | |
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Haut-commissaire du Canada à Trinité-et-Tobago | |
– (3 ans, 9 mois et 8 jours) |
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Prédécesseur | Karen McDonald |
Successeur | Carla Hogan Rufelds |
Délégué général du Québec à Bruxelles | |
– (2 ans, 5 mois et 29 jours) |
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Prédécesseur | Pierre Lorrain |
Successeur | Denis de Belleval |
Délégué général du Québec à Mexico | |
– (4 ans, 6 mois et 21 jours) |
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Prédécesseur | Pierre Van der Donckt |
Successeur | Mario Laguë |
Solliciteur général du Québec | |
– (1 an, 6 mois et 18 jours) |
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Gouvernement | Gouvernement Robert Bourassa (2) |
Prédécesseur | Marc-André Bédard |
Successeur | Herbert Marx |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (3 ans, 6 mois et 12 jours) |
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Élection | 2 décembre 1985 |
Circonscription | Chambly |
Législature | 33e |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | Luc Tremblay |
Successeur | Lucienne Robillard |
Biographie | |
Nom de naissance | Gérard-P. Latulippe |
Date de naissance | (80 ans) |
Lieu de naissance | Montréal (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec Alliance canadienne |
Diplômé de | Université de Montréal École des hautes études commerciales de Montréal |
Profession | Avocat Diplomate |
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Gérard Latulippe, né le à Montréal, est un avocat, homme politique et diplomate canadien du Québec.
Il est député à l'Assemblée nationale du Québec de la circonscription de Chambly de 1985 à 1989 sous la bannière du Parti libéral du Québec. Il assume les responsabilités de solliciteur général du Québec de 1985 à 1987 dans le second gouvernement Bourassa.
Délégué général du Québec à Mexico de 1989 à 1994, puis à Bruxelles de 1994 à 1996, il est haut-commissaire du Canada à Trinité-et-Tobago de 2012 à 2016.
Biographie
[modifier | modifier le code ]Originaire d'une famille modeste, Gérard Latulippe étudie en économie et en droit[1] . Après avoir obtenu une licence en droit de l'Université de Montréal, il pratique le droit au sein de cabinets privés de 1968 à 1985.
Carrière politique
[modifier | modifier le code ]Gérard Latulippe est devenu vice-président de la commission politique du Parti libéral du Québec en 1984[2] . Aux élections de l'année suivante, il devient député de Chambly avec 55 % des voix[3] . Le premier ministre Robert Bourassa le nomme solliciteur général lors de la formation de son cabinet le [4] . Il démissionne du cabinet le à la suite d'allégations de conflits d'intérêts[5] ,[6] . Quelques années plus tard, à la suite d'une enquête de La Presse sur le pouvoir de la police et ses rapports avec le gouvernement, le journaliste remet en cause les faits ayant entouré sa démission[7] .
Il démissionne également comme député le . Les représentants du gouvernement et de l'opposition lui rendent alors hommage à l'Assemblée nationale[8] .
Diplomatie et politique fédérale
[modifier | modifier le code ]Après son départ de la politique provinciale active, Gérard Latulippe est nommé délégué général du Québec à Mexico le [2] . En 1994, il est affecté dans la même fonction à Bruxelles. Après ces deux mandats, il devient en sous-ministre adjoint au ministère des Relations internationales du Québec.
Aux élections fédérales de 2000, il se porte candidat de l'Alliance canadienne, un parti conservateur, dans la circonscription de Charlesbourg—Jacques-Cartier; il termine au troisième rang avec 15 % des voix[9] . En 2003, il entre au National Democratic Institute for International Affairs (NDI) où il est d'abord directeur pour le Maroc et représentant principal au Maghreb, puis directeur résident en Haïti jusqu'en 2010[10] .
Il se trouve à Port-au-Prince lors du tremblement de terre du et, indemne, il prodigue des soins aux blessés dans des circonstances très difficiles en compagnie de quelques médecins de Médecins sans frontières [11] . Peu après, il émet l'opinion que l'état d'Haïti devrait être mis sous tutelle internationale devant l'effondrement du gouvernement[12] ,[13] .
Peu après, il est nommé par le gouvernement de Stephen Harper président de l'organisme Droits et Démocratie à l'époque où celui-ci traverse une très grave crise[14] ,[15] . Il est resté à la tête de l'organisme, financé par le gouvernement canadien mais politiquement indépendant, jusqu'à ce que le gouvernement conservateur décide de l'abolir en [16] .
Le , il est nommé haut-commissaire du Canada à Trinité-et-Tobago [17] . Il occupe ce poste jusqu'à sa retraite en [18] .
Controverses
[modifier | modifier le code ]Le , Gérard Latulippe publie dans Le Devoir un plaidoyer en faveur d'une intervention militaire humanitaire au Venezuela [19] .
Son travail de délégué au Mexique a laissé des souvenirs mitigés. Un grand journal mexicain a publié un article l'accusant d'avoir mis un frein aux relations culturelles entre le Québec et le Mexique. Un ancien salarié a déclaré qu'il y avait une atmosphère tendue, observant que Gérard Latulippe était « imprévisible » et se laissait parfois emporter par une colère épique[1] .
Résultats électoraux
[modifier | modifier le code ]Résultats provinciaux
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Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Gérard Latulippe | Libéral | 16 330 | 54,6 % | 4 005 | |
Luc Tremblay (sortant) | Parti québécois | 12 325 | 41,2 % | - | |
Frédéric Henderson | NPD Québec | 1 096 | 3,7 % | - | |
Johanne Sévigny | Socialisme chrétien | 151 | 0,5 % | - | |
Total | 29 902 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 81,6 % et 625 bulletins ont été rejetés. |
Résultats fédéraux
[modifier | modifier le code ]Nom | Parti politique | Voix | % | Majorité |
---|---|---|---|---|
Richard Marceau (sortant) | Bloc québécois | 21 867 | 38,29 % | 822 |
Isabelle Thivierge | Libéral | 21 045 | 36,85 % | |
Gérard Latulippe | Alliance canadienne | 8 801 | 15,41 % | |
Dann Murray | P.-C. | 3 256 | 5,7 % | |
Samuel Moisan-Domm | Vert | 1 136 | 1,99 % | |
Françoise Dicaire | NPD | 1 000 | 1,75 % | |
Total des votes valides | 57 105 | 97,03 % | ||
Total des votes rejetés | 1 747 | 2,97 % | ||
Total des votes exprimés | 58 852 | 68,15 % | ||
Électeurs inscrits | 86 361 |
Références
[modifier | modifier le code ]- ↑ a et b Agnès Gruda, « Gérard Latulippe: un homme et ses zigzags », sur La Presse , (consulté le )
- ↑ a et b Gérard Latulippe — Biographie sur le site de l'Assemblée nationale
- ↑ Les résultats électoraux depuis 1867, sur le site de l'Assemblée nationale
- ↑ Cabinet Bourassa (Libéral) - Du 12 décembre 1985 au 11 octobre 1989, sur le site de l'Assemblée nationale
- ↑ « C'est arrivé un 29 juin », sur LeDroit, La Presse ltée, (consulté le )
- ↑ Maurice Godin, « Les droits dans l'engrenage », Les carnets, sur RadioCanada.ca, Société Radio-Canada, (consulté le )
- ↑ Martin Pelchat, « La guerre perdue de Gérard Latulippe », La Presse, , A1,A2 (lire en ligne)
- ↑ « Démission du député de Chambly », Journal des débats de l'Assemblée Nationale, no 33e législature 2e session, vol 30 no 129, (lire en ligne)
- ↑ Trente-septième élection générale 2000 : Résultats officiels du scrutin, sur le site d'Élections Canada
- ↑ Biographie de Gérard Latulippe sur le site de l'ambassade canadienne à Trinité-et-Tobago
- ↑ (en) Rebuilding Haiti: NDI Country Director describes his earthquake experience and opportunities in its aftermath, sur le site du NDI
- ↑ Gérard Latulippe, « Libre opinion - Réinventer la gouvernance », Le Devoir , (lire en ligne)
- ↑ Jean-Frédéric Légaré-Tremblay, « Urgent ! Vide politique à combler », L'Actualité , (lire en ligne, consulté le )
- ↑ La Presse canadienne, « Gérard Latulippe, nouveau président de Droits et Démocratie », Le Devoir , (lire en ligne)
- ↑ Un ancien allianciste nommé président, 23 février 2010, sur Radio-Canada.ca
- ↑ Guillaume Bourgault-Côté, « Ottawa saborde Droits et Démocratie », Le Devoir , (lire en ligne)
- ↑ Nominations diplomatiques, 23 novembre 2012, sur le site d'Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada
- ↑ « Gérard Latulippe », sur Huffington Post Québec (consulté le )
- ↑ Plaidoyer pour une intervention militaire au Venezuela, 1 juin 2017, Le Devoir
- ↑ DGEQ, « Résultats des élections générales du 2 décembre 1985 », sur electionsquebec.qc.ca (consulté le )
- ↑ Élections Canada, « Trente-septième élection générale 2000 : Résultats officiels du scrutin », sur enr.elections.ca (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code ]Articles connexes
[modifier | modifier le code ]Liens externes
[modifier | modifier le code ]- Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
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