Fritz von Unruh
Cet article est une ébauche concernant un écrivain et un dramaturge allemand.
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Fritz ErnstVoir et modifier les données sur Wikidata |
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House of Unrug (d)Voir et modifier les données sur Wikidata |
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Republikanische Partei Deutschlands (d)Voir et modifier les données sur Wikidata |
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Distinctions | Liste détaillée Prix Kleist () Prix Franz Grillparzer (en) () Wilhelm Raabe Prize () Prix Goethe de la ville de Francfort () Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne () Goethe-Plakette des Landes Hessen (en) () Médaille Goethe de la ville de Francfort () Médaille Carl von Ossietzky ()Voir et modifier les données sur Wikidata |
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Fritz von Unruh, né le à Coblence et mort le à Diez, est un dramaturge, poète et romancier expressionniste allemand. Il est le frère aîné de Friedrich Franz von Unruh - avec qui il est souvent confondu : c'est Friedrich Franz qui publie dans le Frankfurter Zeitung, sous l'intitulé National-Socialisme, le programme économique, « une analyse qui constitue l'une des premières et plus clairvoyantes récusations du national-socialisme émanant du camp conservateur » ( selon Armin Mohler) .
Biographie
[modifier | modifier le code ]Né en 1885 à Coblence [1] ,[2] , Fritz von Unruh est issu d'une grande famille de la vieille noblesse militaire prussienne[3] . Après avoir terminé l'école des cadets à Plön dans le Holstein, il devient officier puis quitte l'armée[1] . Sa première pièce de théâtre, L'Officier, est jouée en 1911 à Berlin[1] et rencontre le succès[1] . Il combat durant la Première Guerre mondiale, comme engagé volontaire[1] . Antinazi (discours le 18 janvier 1932 au palais des sports de Berlin), il fonde en 1932 une organisation de résistance républicaine contre le nazisme[1] . Il doit quitter l'Allemagne en 1933 et gagne l'Italie puis la France[1] . Il est déchu de la nationalité allemande le 10 aout 1939. Il est mis en camp de concentration en France en septembre 1939, en raison de ses origines allemandes, mais est libéré en juin 1940. Il se réfugie à New-York et obtient la nationalité américaine[1] . Il revient à Francfort en 1948[1] . et reçoit le Prix Goethe [1] cette année-là. Il repart à New-York en 1950.
(En 1947, à New-York, il a peint Claire et Yvan Goll. Voir Suzanne Nadolny, Claire Goll, Berlin 2002, page 118. Voir aussi la photo du dessin qu'il présente d'eux (esquisse du tableau?) dans le livre-catalogue in 4°, Claire Goll, 328 pages, Saint-Dié-des-Vosges, 2012, page 201))
Il meurt en 1970[1] . Son épouse décéde en 1971.
Distinctions (extrait)
[modifier | modifier le code ]- Prix Goethe (1948)[1]
Œuvres
[modifier | modifier le code ]- Pièces de théâtre
- Offiziere, 1911
- Louis Ferdinand Prinz von Preußen, 1913
- Vor der Entscheidung, 1914
- Ein Geschlecht, Tragödie, 1917
- Platz, 1920 (Fortsetzung von Ein Geschlecht)
- Stürme, Schauspiel, 1922
- Rosengarten, 1923
- Bonaparte, Schauspiel, 1927
- Phaea, Komödie, 1930
- Zero, Komödie, 1932
- Gandha, 1935
- Charlotte Corday, 1936
- Miss Rollschuh, 1941
- Der Befreiungsminister, 1948
- Wilhelmus, 1953
- Duell an der Havel, Schauspiel, 1954
- Bismarck oder Warum steht der Soldat da?, 1955
- Odysseus auf Ogygia, Schauspiel, 1968
- Romans
- Opfergang, 1918. Le chemin du sacrifice, préfacé par Nicolas Beaupré. Traduis en français par Martine Rémon. La Dernière Goutte Éditions, 2014. (ISBN 978-2918619185)
- Der nie verlor, 1948. Traduit par Yvan Goll: Ce n'est pas encore la fin, 632 pages, Gallimard 1951 (A Yvan Goll, au poète, à l'esprit fraternel In Memoriam. Edition dédiée à M. P. Aubert)
- Die Heilige, 1952
- Fürchtet nichts, 1952
- Der Sohn des Generals, 1957
- Autres
- Vaterland und Freiheit. Eine Ansprache an die deutsche Jugend, 1923
- Flügel der Nike. Buch einer Reise, 1925
- Seid wachsam! Eine Goethe-Rede, 1948
- Rede an die Deutschen, 1948
- Mächtig seid ihr nicht in Waffen, Reden, 1957 [2]
- Meine Begegnungen mit Trotzki, 1963
- Friede in USA? Ein Traum, 1967
Bibliographie
[modifier | modifier le code ]- (de) Thomas Diecks, « Unruh, Fritz Wilhelm Ernst von », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 26, Berlin, Duncker & Humblot, pas encore publié, p. 647–649 (noch nicht online verfügbar).
- Ina Götz: Tradition und Utopie in den Dramen Fritz von Unruhs. (= Abhandlungen zur Kunst-, Musik- und Literaturwissenschaft, 175). Bouvier, Bern 1975, (ISBN 3-416-01051-5).
- Karola Schulz: Fast ein Revolutionär. Fritz von Unruh zwischen Exil und Remigration (1932–1962). (= Cursus, 11). Iudicium, München 1995, (ISBN 3-89129-461-1).
- Dieter Kasang: Wilhelminismus und Expressionismus. Das Frühwerk Fritz von Unruhs 1904–1921. (= Stuttgarter Arbeiten zur Germanistik, 78). Akademischer Verlag Hans-Dieter Heinz, Stuttgart 1980, (ISBN 3-88099-082-4).
- Friedrich Rasche (de): Fritz von Unruh. Rebell und Verkünder. Der Dichter und sein Werk. Verlag für Literatur und Zeitgeschehen, Hannover 1960, (de) « Publications de et sur Fritz von Unruh », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB)..
- Robert Meister: Fritz von Unruh. (= Germanische Studien, 39). Kraus Reprint, Nendeln 1967, (de) « Publications de et sur Fritz von Unruh », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB).. (Nachdr. d. Ausg. Berlin 1925)
- Eberhard Rohse: Fritz von Unruh 1885–1970. In: Karl-Heinz Habersetzer (Hrsg.): Deutsche Schriftsteller im Porträt. Band 6: Expressionismus und Weimarer Republik. (= Beck’sche Schwarze Reihe, 292). C.H. Beck, München 1984, (ISBN 3-406-09292-6), S. 172–173.
- Volker Weidermann: Das Buch der verbrannten Bücher. Verlag Kiepenheuer & Witsch, Köln 2008, (ISBN 978-3-462-03962-7). (Zu Unruh S. 100–102)
- Wernfried Schreiber (Hrsg.): Fritz von Unruh zum 100. Geburtstag und 15. Todestag. Ausstellungskatalog. (= Veröffentlichungen der Stadtbibliothek Koblenz, 16). Stadtbibliothek Koblenz, 1985, (de) « Publications de et sur Fritz von Unruh », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB)..
- Dirk Kemper: Politeia – Splitter zur Exilgeschichte Fritz von Unruhs aus einem Moskauer Teilnachlaß. In: Rainer Wild (Hrsg.): Dennoch leben sie. Verfemte Bücher, verfolgte Autorinnen und Autoren. Zu den Auswirkungen der nationalsozialistischen Literaturpolitik. Festschrift für Gerhard Sauder. Ed. Text und Kritik, Stuttgart u. a. 2003, (ISBN 3-88377-745-5), S. 407–418.
- Hans Joachim Schröder: Fritz von Unruh (1885–1970) – Kavallerieoffizier, Dichter und Pazifist. In: Wolfram Wette (Hrsg.): Pazifistische Offiziere in Deutschland 1871–1933. Donat Verlag, Bremen 1999, (ISBN 3-931737-85-3), S. 319–337.
Notes et références
[modifier | modifier le code ]- ↑ a b c d e f g h i j k et l « Fritz von Unruh », sur Le Monde , 1970,
- ↑ a et b « Fritz von Unruh(1885-1970) », sur Encyclopædia Universalis
- ↑ « Le chemin du sacrifice, Fritz von Unruh », sur Theatrum Belli
Liens externes
[modifier | modifier le code ]- Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
- Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
- Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
- Naissance en mai 1885
- Naissance dans la province de Rhénanie
- Naissance à Coblence
- Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
- Dramaturge allemand du XXe siècle
- Expressionnisme littéraire allemand
- Écrivain allemand du XXe siècle
- Lauréat du prix Goethe
- Lauréat du prix Kleist
- Membre de l'Académie allemande pour la langue et la littérature
- Militaire allemand de la Première Guerre mondiale
- Romancier allemand
- Décès en novembre 1970
- Décès à 85 ans
- Décès à Diez