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Famille de Craon

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Image représentant deux personnes

Cette page explique l’histoire ou répertorie les différents membres de la famille de Craon.

Armes : losangé d'or et de gueules
Sceau d'Amaury Ier de Craon, sénéchal d'Anjou (1223)

La famille de Craon[1] ,[2] est une ancienne famille de France, connue dès le XIe siècle, originaire de la cité de Craon située dans le Haut-Anjou de la Mayenne dite Mayenne angevine.

Présentation

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Quelques savants prétendent que cette Maison descendait en droite ligne de Bérenger Ier de Frioul, roi d'Italie [3] . Le plus fameux de ses membres est Pierre de Craon. Le dernier représentant de cette Maison gouverna quelque temps la Bourgogne sous Louis XI, après la mort de Charles le Téméraire.

À l'extinction de cette famille, la maison de Beauvau prit le nom de Craon parce qu'un de ses membres, Pierre, avait épousé une héritière du nom, Jeanne de Craon (de la branche de La Ferté-Bernard), décédée en couches à la naissance de son dernier fils Jean IV de Beauvau ; elle avait demandé que celui-ci prenne les armes et le nom de la maison de Craon.

Quelques membres

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Généalogie

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Première Maison de Craon

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  • Lambert II de Nantes
    • Lisois « Vetulus » de Craon (ca 827-907)
      • Lisois de Craon (ca 860-916)
        • André Ier de Craon (ca 891-ca 960)
          • Lisois de Craon (ca 959-1007)
            • Hugues de Lavardin (980-1014). Son fils Lisois est l'ancètre de la 1er maison d'Amboise.
            • Suhard Ier Le Vieux de Craon (ca 982-1037)
              • Guérin ou Garin Ier de Craon (ca 1012-ca 1072)
                • Suhard II Le Jeune de Craon (ca 1013-1086), frère puîné de Guérin Ier ci-dessus
                  • Bouchard Ier de Craon (ca 1035-1106)
                    • Pétronille de Craon alias Pétronille de Chemillé (ca 1059-24 avril 1149)
                • Barthélémy de Craon (ca 1020)
                  • Tyson Ier de Craon (ca 1050-1136)
                    • Agnès de Craon (ca 1085)
                • Berthe de Craon (ca 1039-ca 1109)), ép. 1) 1060 : Robert Ier de Vitré (ca 1034-ca 1072) ; ? 2) 1078 : Robert de Nevers (ca 1035-1098), dit Robert le Bourguignon ; thèse désormais abandonnée pour ce deuxième mariage.
En effet, selon Arthur-Bertrand de Broussillon : le Bourguignon épousa bien en secondes noces une femme nommée Berthe. Broussillon avait d'abord avancé dans sa généalogie de Craon qu'elle était la fille de Guérin de Craon, veuve de Robert Ier de Vitré. Mais il réforma cette opinion dans sa Maison de Laval, reconnaissant que Berthe, femme de Robert de Vitré, était morte avant son mari, et n'avait pu être femme de Robert le Bourguignon, remarié vingt ans avant la mort de Robert de Vitré. La seconde femme de Robert était aussi nommée Berthe, d'une famille inconnue, dit-on. On s'est peut être trop hâté de lui donner cette qualification.

Seconde Maison de Craon (Maison de Craon-Nevers)

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Robert de Nevers

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Maurice IV de Craon

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Notes et références

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  1. « de Craon », sur Racines & Histoire
  2. (en) « de Craon », sur MedLands
  3. Histoire de la maison de Montmorency, p. 119.
  4. Craon sera transmis aux Condé par Charlotte de La Trémoïlle, femme en 1586 d'Henri 1er de Bourbon-Condé. Leur fils Henri II de Condé vend en 1620 la baronnie de Craon à Louis d'Aloigny, père du maréchal Henri-Louis. Vers 1701/1702, François de La Forest d'Armaillé (1647-1731) acquiert la baronnie de Craon et sa postérité possède le domaine jusqu'en 1828, avant qu'il soit cédé aux Champagné-Giffart, eux-mêmes apparentés aux propriétaires ultérieurs, les Guébriant.

Voir aussi

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Bibliographie

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Sources primaires

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Autres sources

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  • Didacus Antoine Jérôme Marius de Bodard de La Jacopière, Chroniques craonnaises, Le Mans, Imprimerie Edmond Monnoyer, , 2e éd. (1re éd. 1869), 750 p. (lire en ligne).
  • Pierre Courroux, « Albret contre La Trémoille : l'héritage des seigneurs de Craon-Sully au XVe siècle », Le Moyen Âge : Revue d'histoire et de philologie , Paris, De Boeck, t. CXXIV, no 2,‎ , p. 397-418 (DOI 10.3917/rma.242.0397 , lire en ligne).
  • André Joubert, Histoire de la baronnie de Craon, de 1382 à 1626, d'après les archives inédites du chartrier de Thouars (fonds Craon), Angers, Germain et G. Grassin / Paris, Émile Lechevallier, (présentation en ligne, lire en ligne).
  • Fabrice Lachaud, Le lignage en question : femmes, alliances et filiations chez les Craon, du XIe siècle à 1373, Bordeaux, Ausonius, coll. « Scripta mediaevalia » (no 31), , 557 p. (ISBN 978-2-35613-185-0).
    Publication de la thèse soutenue à l'Université Michel de Montaigne - Bordeaux III le , sous la direction de Françoise Lainé, lire en ligne, Hyper Article en Ligne - Sciences de l'Homme et de la Société, notamment p. 829-860 HAL-SHS.

Articles connexes

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Liens externes

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