Bréviaire Grimani
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Artiste | |
---|---|
Date |
vers 1510-1520 |
Technique |
enluminures sur parchemin |
Dimensions (×ばつ L) | ×ばつ 19,5 cm |
Format |
832 folios reliés |
No d’inventaire |
cod. Lat. I, 99 (=2138) |
Localisation |
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Le Bréviaire, dit de Grimani, est un bréviaire manuscrit enluminé. Il a été réalisé en Flandres entre 1510 et 1520. Il est actuellement conservé à la Biblioteca Marciana à Venise. C'est l'un des plus célèbres manuscrits de l'école ganto-brugeoise.
Historique
[modifier | modifier le code ]Le commanditaire du manuscrit n'est pas identifié. Il est acquis par Antonio Siciliano, qui est ambassadeur du duc de Milan en Flandre à partir de 1514, auprès de la cour de Marguerite d'Autriche à Malines. Ses armes apparaissent bien au folio 81r, mais pas d'une manière suffisamment évidente pour pouvoir y voir le commanditaire de l'ouvrage. Il le vend pour 500 ducats en 1520 au cardinal Domenico Grimani à Rome ou à Venise. À sa mort, il le lègue à son neveu le cardinal Marino Grimani. Par l'intermédiaire de son descendant Giovanni Grimani (it), il est donné à la république de Venise en la personne du doge Pasqual Cicogna qui le dépose au sein du trésor de la basilique Saint-Marc. Il y reste jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Il est depuis conservé à la bibliothèque nationale Marciana de Venise[1] ,[2] .
Attribution des miniatures
[modifier | modifier le code ]Le style des enluminures est typique du style de l'école ganto-brugeoise du XVIe siècle. Plusieurs mains sont distinguées. Les miniatures les plus archaïsantes sont attribuées au peintre Alexander Bening. La plupart des autres sont attribuées à son fils Simon Bening et à son atelier. Quelques miniatures ont été toutefois attribuées au maître de Jacques IV d'Écosse depuis identifié à Gerard Horenbout et d'autre à Gérard David dont une Marie Madeleine pénitente[1] .
Description
[modifier | modifier le code ]Le manuscrit contient 50 miniatures en pleine page et 18 autres de plus petite taille. Par ailleurs, des décors couvrent la totalité des 832 folios du livre[2] .
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Adam et Eve, f286v
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le mois de février, fol. 3v.
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le mois de décembre, fol. 13v.
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Page de texte du mois de mai dans le calendrier.
La plupart des miniatures du calendrier sont directement inspirées de celles des Très Riches Heures du duc de Berry , pourtant réalisées 100 ans plus tôt. Cette inspiration pourrait provenir de la localisation présumée de ce dernier manuscrit en Flandre et peut-être en possession de Marguerite d'Autriche [3] .
Voir aussi
[modifier | modifier le code ]Bibliographie
[modifier | modifier le code ]- Ingo Walther et Norbert Wolf (trad. de l'allemand), Codices illustres. Chefs-d'œuvre de l'enluminure, Paris, Taschen, , 504 p. (ISBN 3-8228-5963-X), p. 412-413
- (en) Scot McKendrick et Thomas Kren, Illuminating the Renaissance : The Triumph of Flemish Manuscript Painting in Europe, Los Angeles, Getty Publications, , 591 p. (ISBN 978-0-89236-704-7, lire en ligne), p.420-424 (notice 126)
Articles connexes
[modifier | modifier le code ]Liens externes
[modifier | modifier le code ]Sur les autres projets Wikimedia :
- Bréviaire Grimani, sur Wikimedia Commons
- (it) Document numérisé
- (it) Présentation du manuscrit sur le site de la Bibliothèque
- (en) Bodo Brinkmann, « Grimani Breviary », sur Oxford Art Online (consulté le )