Aller au contenu
Wikipédia l'encyclopédie libre

Alcadia guadaloupensis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Hélicine de la Guadeloupe

Alcadia guadeloupensis, l’Hélicine de la Guadeloupe, est une espèce de gastéropodes terrestres de la famille des Helicinidae, endémique des Petites Antilles.

Description

[modifier | modifier le code ]

La coquille est lenticulaire, brun rouge à brun jaune, lisse, épaisse, ornée de stries de croissance nettes, irrégulières et obliques auxquelles se superpose une microsculpture de sillons obliques divergents. Le dernier tour de spire est caréné[1] ,[2] ,[3] .

L’ouverture présente un angle saillant dirigé vers l’avant et l’extérieur, à l’extrémité columellaire du bord basal. Cette dent, observable en vue inférieure, est séparée de la région ombilicale par un petit sillon. Le rebord de la bouche est épaissi et légèrement évasé, de couleur plus clair que le reste de la coquille[2] .

Les spécimens juvéniles présentent un périostracum poilu[3] ,[4] , tandis que les spécimens adultes ne préservent plus que de très fines lignes spirales ponctuées de soies épidermiques[2] .

Le diamètre de la coquille est compris entre 5 et 11 mm[3] ,[5] .

Selon Mazé, l’animal est d’une coloration noire uniforme[6] , bien que des spécimens gris clair, à tentacules et bandeau post-oculaire noirs et au corps plus ou moins maculé de gris sombre ou de noir soient également observés[3] .

Distribution

[modifier | modifier le code ]

L’hélicine de Guadeloupe épais est connue d’un petit nombre d’îles des Petites Antilles, à savoir :

  • Montserrat[7] ,
  • Guadeloupe[4] ,
  • Marie-Galante[4] ,
  • Dominique[5] ,
  • Martinique[3] .

L'espèce est rare en Guadeloupe, limitée à des localités bien circonscrites, principalement de l’île de Basse-Terre[4] ,[8] ,[9] . L’Hélicine de Guadeloupe est, en revanche, commune en Martinique[3] et en Dominique[5] .

L’animal s’observe le matin ou par temps pluvieux sur le tronc des arbres, les feuilles des arbustes et des plantes basses[6] . Il s'agit cependant d'une espèce principalement de litière[3] pouvant se rencontrer sous les pierres et les détritus végétaux[6] . Cette espèce occupe les lieux frais de la forêt sèche, mais peut occasionnellement se rencontrer en forêt pluvieuse[4] .

L’espèce est active de nuit comme de jour. Elle se nourrit d’algues et de champignons[3] .

Systématique

[modifier | modifier le code ]

Le nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Alcadia guadaloupensis (Sowerby, 1842)[10] .

L’espèce a été initialement décrite en 1842 par George Brettingham Sowerby II[1] sous le protonyme d’Helicina guadaloupensis. Son épithète spécifique, guadaloupensis, fait référence à la localité-type, à savoir la Guadeloupe.

Ce taxon porte en français le nom vernaculaire ou normalisé suivant : Hélicine de la Guadeloupe[11] .

Alcadia guadaloupensis a pour synonymes [5] ,[10]  :

  • Helicina (Oligyra) guadelupensis [sic]
  • Helicina guadaloupensis G. B. Sowerby II, 1842
  • Helicina guppyi Pease, 1871

Publication originale

[modifier | modifier le code ]
  • (en + la) G. B. Sowerby, « Monograph of the genus Helicina », dans G. B. Sowerby, Thesaurus conchyliorum, or monographs of genera of shells, vol. 1, Londres, , 433 p. (lire en ligne), p. 7.

Liens externes

[modifier | modifier le code ]

Notes et références

[modifier | modifier le code ]
  1. a et b Sowerby 1842, p. 7.
  2. a b et c (de) A. J. Wagner, Die Familie der Helicinidae, Nuremberg, Bauer und Raspe, .
  3. a b c d e f g et h R. Delannoye, L. Charles, J.-P. Pointier et D. Massemin, Mollusques continentaux de la Martinique, Coedition Biotope & MNHN, , 328 p.
  4. a b c d et e L. Charles, Mollusques terrestres de l’archipel de la Guadeloupe, Petites Antilles, Diren de Guadeloupe, , 100 p.
  5. a b c et d (en) D. G. Robinson, A. Hovestadt, A. Fields et A. S. H. Breure, « The land Mollusca of Dominica (Lesser Antilles), with notes on some enigmatic or rare species », Zoologische Mededelingen, vol. 83,‎ , p. 615-650 (lire en ligne).
  6. a b et c H. Mazé, « Catalogue des coquilles terrestres et fluviatiles recueillies à la Martinique en 1873 », Journal de conchyliologie, vol. 22,‎ , p. 158-173.
  7. (en) N. F. Shoobe et T. W. Coote « The terrestrial and freshwater gastropods of Montserrat: An unprecedented survey of Montserratian neotropical snails » () (lire en ligne)
    Mollusca 2014 (Mexico)
  8. A. Bertrand, Notes préliminaires sur les mollusques terrestres de Guadeloupe., Diren de Guadeloupe, , 35 p.
  9. C. Clavel, Inventaire de la malacofaune terrestre de la Réserve Biologique Dirigée du Nord de la Grande Terre, Pointe-à-Pitre, Université des Antilles (mémoire de master en sciences, technologie, santé), , 64 p.
  10. a et b World Register of Marine Species, consulté le 9 février 2025.
  11. MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 9 février 2025.

AltStyle によって変換されたページ (->オリジナル) /