Waldemar-George
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Jerzy Waldemar JarocinskiVoir et modifier les données sur Wikidata |
Pseudonymes |
Waldemar-George, Waldemar George, Waldemar GeorgesVoir et modifier les données sur Wikidata |
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Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4522-4527, 6s, -)[1] Voir et modifier les données sur Wikidata |
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Jerzy Waldemar Jarociński, dit Waldemar-George, est un critique d'art et essayiste français d'origine polonaise, né le à Łódź (Empire russe) et mort à Paris le .
Biographie
[modifier | modifier le code ]Jerzy Jarociński est né à Łódź, ville polonaise alors dans l'Empire russe, de parents juifs polonais ; son père est l'industriel et banquier Stanisław Jarociński (1852-1934) et sa mère, Regina Eugenia, est née Goldfeder [2] .
Après des études de lettres à la Sorbonne, sa signature apparaît pour la première fois durant l'année 1913 dans La Revue, pour des articles relatifs à des événements européens mondains[3] . En mai 1914, il devient critique d'art pour la revue La Phalange et reporter pour Paris-Journal .
Il fréquente assidument les cercles artistiques parisiens et devient critique d'art, homme de lettres, journaliste[2] .
Naturalisé français[2] après la Première Guerre mondiale pour son engagement volontaire dans l'armée française dès août 1914, Waldemar-George épouse à Paris Claude Lavalley (1902-1989), fille du peintre Alexandre-Claude-Louis Lavalley (1862-1927), devenant ainsi le beau-frère du peintre Paul Lavalley (1883-1967).
Il est l'auteur de nombreuses monographies, mais aussi d'essais d'art qui théorisèrent le mouvement du néo-humanisme (Jean-Francis Laglenne, Christian Bérard, Léon Zack) ou qui révélèrent notamment de jeunes artistes français liés à l'école de Paris, comme Robert Lapoujade, juifs comme Marc Chagall, Alexandre Frenel ou Chaïm Soutine, européen comme François Baron-Renouard et même libanais comme Joseph Terdjan.
Il dirige trois revues : L'Amour de l'art (1920-1926) avec Louis Vauxcelles, puis Formes : revue internationale des arts plastiques (1929-1934), qui fusionne ensuite avec la première en 1935 ; la revue Formes a été fondée par Wladimir Walter (1893-1966)[4] , d'origine russe, critique d'art et éditeur, fondateur à Paris en 1924 de la galerie des Quatre-Chemins, éditrice de nombreux essais ; Waldemar-George en fut un proche collaborateur. Enfin, Art et industrie, à partir de 1945, avec son ami Max Fourny, qui devient en mars 1956 Prisme des arts[5] .
Durant l'Occupation, Waldermar-George quitte Paris et vit dans la clandestinité afin d'échapper aux lois antisémites. Il revient dans la capitale dès septembre 1944 et reprend son activité de critique d'art[6] .
En 1958, il est l'éditeur scientifique de l'Encyclopédie de l'art international contemporain (Prisme des arts) aux côtés de Max Fourny et Raymond Cogniat.
Ernest Millard le qualifiait de « critique d'art le plus transcendant »[7] .
Publications
[modifier | modifier le code ]- Enquête sur Paul Claudel [8] , Paris, éd. de La Phalange, 20 mai 1914.
Sous le nom de Waldemar-George :
- Marc Chagall, Fernand Léger, Juan Gris , Collection « Les peintres français nouveaux », trois monographies, NRF-Gallimard, 1928-1931.
- Chirico avec des fragments littéraires de l'artiste, Éditions des Chroniques du jour, 1928.
- Crotti , Éditions Graphis, 1930.
- Epstein , Éditions Le Triangle, 1932.
- Hilaire Hiler et la Vision panoramique, Paris, Éditions des Quatre Chemins, 1932.
- Jacques Thiout , Éditions Galerie Claude, Paris, 1948.
- Avec René Massat, Louis Latapie , Éditions Galerie J.C. de Chaudun, 1957.
- Avec Marcel Pagnol, Ambrogiani (l'homme et le peintre), Presses artistiques, Paris, 1961.
- Roland Berthon , Éditions Galerie Bing, Paris, 1964.
- Le monde imaginaire de Marcel Delmotte , Éditions Max Fourny, Paris, 1969.
- Chagall et l'orient de l'esprit, réédition RMN, 2020.
Notes et références
[modifier | modifier le code ]- ↑ « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom GEORGE Waldemar (consulté le )
- ↑ a b et c « Waldemar-George (1893-1970) », fonds d'archives Imec.
- ↑ « Sommaire des articles », in: La Revue, Paris, 15 février 1914, p. 122.
- ↑ (BNF 15949837 )
- ↑ (BNF 34446844 )
- ↑ Y. Chevrefils Desbiolles (PUR, 2016), présentation de l'ouvrage — catalogue général de la BNF.
- ↑ Ernest Millard, « En vendant des tableaux », in: Mercure de France, Paris, novembre 1953, p. 82 [465].
- ↑ (BNF 38671640 )
Annexes
[modifier | modifier le code ]Bibliographie
[modifier | modifier le code ]- Yves Chevrefils Desbiolles, Waldemar-George, critique d’art. Cinq portraits pour un siècle paradoxal. Essai et anthologie, Presses universitaires de Rennes, 2016, (ISBN 978-2-7535-5031-5)
Liens externes
[modifier | modifier le code ]- Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
- Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
- Éléments biographiques sur imec-archives.com.
- Yves Chevrefils Desbiolles, « Le critique d'art Waldemar-George. Les paradoxes d'un non-conformiste », Archives juives. Revue d’histoire des Juifs de France, no 41/2, 2e semestre 2008.