Aller au contenu
Wikipédia l'encyclopédie libre

Marianne Dürst Benedetti

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Marianne Dürst)
Marianne Dürst Benedetti
Illustration.
Photo de 2007.
Fonctions
Conseillère d'État glaronaise
Président de 2008 à 2010
Département Économie et intérieur
Successeur Benjamin Mühlemann
Biographie
Nom de naissance Marianne Kundert
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Ziegelbrücke
Nationalité suisse
Parti politique Parti radical-démocratique
Diplômée de Université de Zurich
Profession Avocate
modifier  

Marianne Dürst Benedetti, née le à Ziegelbrücke (originaire de Schwanden et Walchwil), est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique.

Elle est conseillère d'État du canton de Glaris de 1998 à . Elle est la première femme à y siéger et la première femme à présider le gouvernement, de 2008 à 2010.

Biographie

[modifier | modifier le code ]

Origines et famille

[modifier | modifier le code ]

Marianne Dürst Benedetti naît Marianne Kundert le à Ziegelbrücke (aujourd'hui Glaris Nord), dans le canton de Glaris. Elle est originaire de Schwanden (aujourd'hui Glaris Sud), dans le même canton, et de Walchwil, dans le canton de Zoug [1] .

Son père, Georg Kundert, agriculteur et policier de profession, est député du Parti démocratique suisse [1] ou de l'Union démocratique du centre [2] au Landrat du canton de Glaris ; sa mère, née Elsbeth Hefti, est couturière professionnelle. Ils dirigent un institut éducatif pour garçons, la colonie de Linth (de) à Ziegelbrücke, et, plus tard, un home pour personnes âgées à Schwanden[1] . Marianne Dürst Benedetti est la cadette d'une fratrie de quatre enfants[3] .

Elle se marie à deux reprises : en 1991 avec René Dürst, dont elle divorce en 2004 ; et en 2010 avec Ralph Benedetti, médecin de profession[1] . Elle n'a pas d'enfant[2] .

Études et parcours professionnel

[modifier | modifier le code ]

Marianne Dürst Benedetti est scolarisée à Niederurnen (1968-1973) et achève sa sixième année d'école primaire à Schwanden en 1974. Elle étudie ensuite au collège et au gymnase (maturité de type latin-anglais) à l'école cantonale de Glaris de 1974 à 1981[1] .

Elle est ensuite jeune fille au pair à Genève, puis hôtesse de l'air chez Swissair de 1983 à 1985. Elle est engagée comme secrétaire dans une étude d'avocat en 1985, ce qui l'amène l'année suivante à entreprendre des études de droit à l'Université de Zurich, où elle obtient une licence en 1991[1] .

De 1992 à 1995, elle est stagiaire puis greffière extraordinaire aux tribunaux glaronais. Après avoir obtenu son brevet d'avocat en 1995, elle devient la première femme à ouvrir une étude dans le canton de Glaris en 1996[1] .

Parcours politique

[modifier | modifier le code ]

Marianne Dürst Benedetti adhère en 1989 au Parti radical-démocratique (PRD) et fait partie du comité des Jeunes Radicaux glaronais jusqu'en 1994. Elle est secrétaire du PRD glaronais de 1992 à 1996[1] .

Elle est membre du conseil d'éducation du canton de 1994 à 1998 et de la commune scolaire de Glaris-Riedern de 1995 à 1998. Pendant cette période, elle fait notamment partie du groupe de travail migration et politique étrangère du PRD suisse. De 2001 à 2008, elle préside les Femmes PRD suisses[1] .

Elle est la première femme élue au Conseil d'État du canton de Glaris, au premier tour le [4] , où elle dirige le Département de l'économie et de l'intérieur jusqu'en [5] . Elle en est également la première présidente (Landammann) de 2008 à 2010[1] . Elle est réélue à deux reprises, le (année où le nombre de conseillers d'État passe de sept à cinq[3] ) et le [4] .

Son nom est attaché à l'importante réforme structurelle qui réduit à trois le nombre de communes du canton[1] . Elle introduit également les horaires en bloc à l'école[3] et plaide en faveur de l'introduction d'une assurance-maternité en Suisse au début des années 2000[6] . Elle obtient également l'abaissement du droit de vote à 16 ans dans le canton[7] .

Juge, spiritualité et médiation

[modifier | modifier le code ]

Elle est élue au Tribunal cantonal glaronais en 2014 par la Landsgemeinde au terme de sa carrière politique[1] et réélue à deux reprises, en 2018 et 2022. Elle démissionne en 2024[8] .

Elle donne en parallèle une nouvelle orientation à sa vie professionnelle en entreprenant à partir de 2014 un master en spiritualité à la faculté de théologie de Zurich. Elle accomplit par ailleurs, de 2016 à 2018, une formation continue en médiation à l'Université de Fribourg, achevée par un certificat d'études avancées[1] .

Autres activités

[modifier | modifier le code ]

Elle préside le Secours d'hiver (de) de Glaris de 2006 à 2014, assure la vice-présidence de Pro Senectute (de) de 2010 à 2014 et préside le conseil de fondation de l'Aide suisse aux montagnards (de) de 2011 à 2017[1] .

En 2009, elle devient la première femme admise au Rotary Club de Glaris, qu'elle préside de 2017 à 2018[1] .

Notes et références

[modifier | modifier le code ]
  1. a b c d e f g h i j k l m n et o Alessandra Widmer (trad. Dominique Quadroni), « Marianne Dürst Benedetti » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a et b Anne Fournier, « Qu'avez-vous fait de ces 10 ans? Marianne Dürst : « J'ai mûri, c'est certain » », Le Temps ,‎ (lire en ligne)
  3. a b et c Ariane Gigon, « Marianne Dürst, l'étoile radicale est la première Landamman glaronaise », La Liberté ,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  4. a et b (de) « Dossier: Kantonale Wahlen - Glarus », sur Année politique suisse (consulté le )
  5. (de) Agence télégraphique suisse, « Erste Glarner Regierungsrätin verzichtet auf Wiederwahl », sur Swissinfo , (consulté le )
  6. Sybille Oetliker, « La gentille sorcière du canton de Glaris », L'Hebdo ,‎ , p. 31 (lire en ligne)
  7. Nathalie Ducommun, « Celles qui sauvent le vieux parti à la dérive », Le Matin ,‎ , p. 10 et 11 (lire en ligne)
  8. (de) « Rücktritt aus dem Obergericht », sur canton de Glaris , (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code ]

AltStyle によって変換されたページ (->オリジナル) /