Escalier à vis
Cet article est une ébauche concernant l’architecture ou l’urbanisme.
Un escalier à vis ou escalier en vis est un escalier hélicoïdal dont les extrémités centrales des marches sont superposées de manière à former un noyau central. Il fait son apparition au XIIe siècle, mais est encore très étroit[5] .
L'escalier à vis possède un noyau central, à la différence de l'escalier en colimaçon.
Cette structure est particulièrement employée en France à partir de l'époque romane. L'un des exemples les plus célèbres est la « vis de Saint-Gilles », même si les modes de construction sont encore très variés[6] . Ce système d'escalier perdure encore à l'époque classique, en particulier dans les églises, même si on leur préfère souvent les escaliers à noyau central évidé. L'architecture civile va résolument choisir les escaliers à degrés à partir du XVIe siècle.
Notes et références
[modifier | modifier le code ]Notes
[modifier | modifier le code ]- ↑ Selon l'archéologue James Wright, ce mythe est diffusé en 1902 lorsque Theodore Andrea Cook, critique d'art et escrimeur passionné, publie un article[1] dans lequel il donne cette raison militaire pour l'orientation des escaliers des châteaux. Cette légende est ensuite propagée par les historiens Sidney Toy [2] et Ian Mortimer (en) [3] ou des films tels que Les Aventures de Robin des Bois ou Princess Bride qui mettent en scène des combats à l'épée dans de tels escaliers. La configuration de ces escaliers n'a en fait rien à voir avec des considérations militaires. Les escaliers médiévaux de sens horaire ou antihoraire dans les châteaux sont construits pour des raisons pratiques (gain d'espace), esthétiques et de prestige[4] .
Références
[modifier | modifier le code ]- ↑ (en) T. A. Cook, « The Shell of Leonardo », The Monthly Review, vol. VII, no 20, , p. 133-158.
- ↑ (en) Sidney Toy, Castles: Their Construction and History, Dover Publications, , p. 208.
- ↑ (en) Ian Mortimer, The Time Traveller’s Guide to Medieval England, Vintage, , p. 160.
- ↑ (en) James Wright, « Fighting on spiral staircases », dans Historic Building Mythbusting. Uncovering Folklore, History and Archaeology, History Press, , p. 66-87.
- ↑ André Châtelain, Châteaux forts. Images de pierre des guerres médiévales, Paris, Rempart, (ISBN 2-904-365-001), p. 20.
- ↑ Andreas Hartmann-Virnich, « L'escalier en vis voûté et la construction romane : exemples rhodaniens », Bulletin monumental, vol. 154, no 2, , p. 113-128 (DOI 10.3406/bulmo.1996.4549 , lire en ligne).